Clôture : baisse de 1,1% du Dow et de 2,8% du Nasdaq

Les indicesL'indice Dow Jones a terminé la journée en baisse de 118,48 points à 10808,52. Le S&P perd 21,3 points à 1444,51. L'indice composite du Nasdaq recule de 108,71 points à 3726,52.La tendanceDifficile début de semaine à Wall Street. Voilà que le pétrole atteint un nouveau sommet de 37,10 dollars le baril au New York Mercantile Exchange, alourdissant l'hypothèque que fait peser sur la croissance le renchérissement de l'énergie. Pour faire bonne mesure, l'euro est au plus bas, et avec lui les bénéfices que dérivent de leurs activités sur le vieux continent les sociétés américaines cotées en Bourse. Jamais deux sans trois : les grands noms de la nouvelle économie continuent d'entretenir le suspense quant à leur capacité à produire les bénéfices trimestriels que les investisseurs attendent d'eux. Bref, les sujets d'angoisse n'ont pas manqué à Wall Street première séance de la semaine.Le résultat trahit manifestement la nervosité ambiante. Le Nasdaq chute à nouveau de - l'indice composite a ainsi perdu plus de 11% depuis le début du mois, il y a donc officiellement correction, et il a anihilé au passage tous ses gains du mois d'août. En l'absence de statistiques macroéconomiques importantes pendant le reste de la semaine, seuls des résultats étincelants des quelques grands noms qui publient leurs comptes trimestriels cette semaine, comme Goldman Sachs, FedEx ou CMGI.Les valeursMicrosoft (moins 1.1875 à 63), Cisco (moins 2.6875 à 60.0625), Oracle (moins 1.84375 à 76.46875) ou Intel (moins 1.6875 à 55.8125) ne sont que quelques uns des grands noms du Nasdaq à refléter la déprime de la nouvelle économie.Mais l'ambiance n'était guère plus joyeuse au New York Stock Exchange. Gillette (moins 2.1875 à 27.625) y faisait figure d'archétype de la valeur fragilisée par son exposition à l'affaiblissement de l'euro, qui lui vaudra une stagnation de ses bénéfices au troisième trimestre.Et pour tout arranger, les valeurs financières ont cessé de tirer le marché. Citigroup recule de 1.5 à 53.5625, Merrill Lynch abandonne 3.78125 à 65.25. La reprise de JP Morgan (moins 9.0625 à 165.4375) par la Chase Manhattan (moins 2.5625 à 46.5625) semble toujours en quête d'adhésion.Un rescapé prévisible dans cet océan d'encre rouge : Exxon Mobil (plus 1.625 à 89.625) a de nouveau pris la tête de la marche en avant des pétrolières dopées par la montée du brut. Qualcomm (plus 3.5625 à 69.8125) tire avantage de la recommandation d'achat que lui accorde First Union Securities.Enfin Wall Street ne se laisse guère émouvoir par la rumeur venue d'Europe selon laquelle la Commission de Bruxelles rejette en l'état la fusion d'AOL (plus 0.75 à 56) et Time Warner (plus 1.4375 à 81.25)Le marché obligataireLes bons du Trésor à trente ans reculent de 24/32; ils affichent un cours de 104 04/32, pour un rendement de 5,95%.Le dollarCet après-midi à New York, l'euro cotait 0,8535 dollars, et le dollar affichait un cours de 106,88 [email protected] : les chiffres cités sont ceux disponibles au moment de la fermeture des marchés ; ils ne correspondent pas nécessairement aux cours officiels de clôture.
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