Les autorités boursières espagnoles enquêtent sur Telefonica

Les autorités boursières madrilènes ont confirmé dans un communiqué qu'elles enquêtaient sur l'achat en 1998 d'options sur des actions de Telefonica, sans citer nommément le président du géant des télécommunications espagnol Juan Villalonga, mis en cause par le journal madrilène El Mundo. Le conseil de la Commission du marché des valeurs (CNMV) a ratifié la décision d'ouvrir une enquête, prise le 16 juin, sur d'éventuelles infractions à la loi du marché des valeurs, après des achats d'options sur des titres de Telefonica et "d'autres actions cotées", indique le communiqué de la CNMV. Le 16 juin, El Mundo, a rapporté que M. Villalonga avait acheté, le 2 janvier 1998, un total de 264.224 options sur titres de sa compagnie alors qu'il menait secrètement des négociations pour une alliance avec l'américain MCI-WorldCom. Ce projet de fusion a finalement échoué. Ces options avaient été revendues au bout de 13 jours avec une plus-value de 126.210 euros. Dans un premier temps, la Commission nationale du marché des valeurs (CNMV) avait assuré ne pas avoir trouvé de preuve de l'utilisation d'informations confidentielles par le Pdg de Telefonica. Mais à cette époque, la CNMV ignorait l'existence de négociations entre Telefonica et MCI-Worldcom, ajoute ce quotidien proche du gouvernement de José Maria Aznar. A la Bourse de Paris, le titre Telefonica perdait 2,8% en début d'après-midi, à 20,90 euros.
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