Depuis ce matin se tient à Bruxelles le Comité vétérinaire permanent (CVP). Lors de cette réunion, le directeur des services vétérinaires britanniques a indiqué que le point culminant de l'épizootie de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne devrait être enregistré mardi ou mercredi, "en tout cas cette semaine". Ces propos interviennent au moment où le CVP doit se prononcer sur une prolongation de l'embargo européen sur les animaux, la viande et les produits laitiers venant de Grande-Bretagne. Un blocus qui avait été décidé le 21 février dernier. Les experts de Bruxelles étudieraient actuellement la possibilité d'interdire pour deux semaines au niveau européen les rassemblements de bétail. Cette mesure concernerait au premier chef les foires et les marchés à bestiaux et aurait pour objectif de lutter contre la propagation de l'épizootie de fièvre aphteuse. A la mi-journée en Grande-Bretagne, on recensait soixante-seize foyers de la maladie. En France, comme dans les autres pays d'Europe continentale, des milliers d'animaux ont été abattus. Aucun cas positif n'a été révélé même s'il existe des foyers suspects. Ce matin, 500 moutons ont ainsi été tués dans l'Isère. Le troupeau ne présentait aucun symptôme de fièvre aphteuse mais il comptait 75 brebis venant de Grande-Bretagne.Hier, la France a durcit son dispositif de lutte contre la fièvre aphteuse en interdisant notamment pendant 15 jours les déplacements d'"animaux sensibles" (ovins, bovins, caprins, porcins), sauf à destination des abattoirs. Cette interdiction, qui concerne également les chevaux, a entraîné l'annulation ou le report de plusieurs courses hippiques. Le ministère de l'Agriculture a également rendu publique l'interdiction totale d'exporter ces espèces sensibles hors de France. latribune.fr

latribune.fr

20 Oct 2008, 7:44

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