C'est finalement le pétrolier italien Agip, filiale du groupe ENI, qui a été nommé opérateur du gisement géant offshore de Kashagan, dans la mer Caspienne, au Kazakhstan. Les autres candidats en lice étaient le groupe américain Exxon Mobil, l'anglo-néerlandais Royal Dutch/Shell et le français TotalFinaElf, chacun détenant, tout comme ENI, une participation de 14,29% dans le consortium international chargé de l'exploitation de ce site, Offshore Kazakhstan International Operating Co.Cette décision intervient quelques heures après l'annonce par la société norvégienne Statoil de la signature d'un accord de principe pour la vente à TotalFinaElf de sa part de 4,76%. Il y a dix jours la compagnie pétrolière française avait indiqué être en négociations avec BP Amoco pour le rachat des 9,52% détenus par ce dernier dans le capital d'Offshore Kazakhstan International Operating Co. La réalisation de ces deux transactions conduirait TotalFinaElf à porter sa participation à 28,57%, soit plus qu'ENI actuellement. Le groupe italien et les autres géants du pétrole présents dans le consortium pourraient, dans ce cas de figure, également augmenter leurs parts en reprenant les participations de sociétés moins engagées.Si l'on ne connaît pas le volume exact des réserves du champ de Kashagan et si rien encore ne permet de confirmer les chiffres de 30 à 50 milliards de barils avancés par les autorités kazakhes, les experts s'accordent pour considérer que le gisement pourrait être l'un des plus importants découverts ces dernières années. Il pourrait permettre au Kazakhstan de voir sa production annuelle passer à 4 millions de barils par jour d'ici 15 ans, selon certains analystes. Mais les investissements requis pour assurer son développement sont considérables, près de 20 milliards de dollars, la zone n'étant pas d'exploitation facile.avec AFP

latribune.fr

20 Oct 2008, 7:41

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