Ralentissement de la croissance britannique au quatrième trimestre

La croissance s'est ralentie en Grande-Bretagne au dernier trimestre 2000, le Produit intérieur brut (PIB) affichant une hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent contre 0,8% (chiffre révisé) au troisième trimestre, a confirmé vendredi l'Office National des Statistiques (ONS).Selon la deuxième estimation publiée vendredi par l'ONS, le produit intérieur brut (PIB) de la Grande-Bretagne a affiché un taux de croissance de 2,5% en glissement annuel.La première estimation, publiée il y a un mois, faisait état d'une hausse de 0,3% sur le trimestre et 2,4% en glissement annuel. L'ONS a révisé les chiffres du 3ème trimestre, la production du secteur des services ayant augmenté plus qu'initialement estimé.Les chiffres annoncés correspondent aux attentes des analystes qui tablaient sur une progression de 0,3% sur le trimestre et de 2,4% sur l'année.L'ONS confirme que le ralentissement de la croissance au dernier trimestre s'explique notamment par la baisse de l'activité dans le secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière, où la production a baissé de 8,9%. La production dans le secteur des l'énergie et de la distribution d'eau a baissé de 2%. En revanche, la production dans le secteur manufacturier a légèrement progressé de 0,5%. La production dans le secteur des services a augmenté de 0,7% par rapport au troisième trimestre, a confirmé l'ONS, soulignant que la plus forte hausse s'est produite dans le secteur des transports, du stockage et des communications. La hausse des dépenses globales de consommation a ralenti au cours des trois derniers mois 2000 : elle s'est établie à 0,7% au quatrième trimestre - ou 3,3% en glissement annuel - après avoir atteint + 1% au troisième trimestre - et 4,4% en glissement annuel. La Banque d'Angleterre (BoE), qui a déjà récemment baissé son principal taux d'intérêt de 25 points de base, pourrait voir dans cette confirmation du tassement de la demande intérieure une opportunité de desserrer encore un peu plus sa politique monétaire. AFP
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