L'Union européenne prolonge les embargos sur le bétail

Face à la prolifération des foyers de fièvre aphteuse outre-Manche et la découverte d'un deuxième cas en France la semaine dernière, la décision du Comité vétérinaire européen (CVP) ne faisait guère de doute. Les experts de l'Union européenne ont choisi de prolonger les embargos décrétés sur les exportations d'animaux en provenance des pays européens touchés par la fièvre aphteuse. Les dates d'expiration de ces interdictions varient: le 2 avril pour la France, le 6 avril pour les Pays-Bas et le 19 avril pour le Royaume-Uni et l'Irlande. Dans ce contexte difficile pour les éleveurs européens, la question de la vaccination des troupeaux reprend de la vigueur. Le gouvernement britannique a décidé de demander au CVP l'autorisation de recourir en cas de besoin à des vaccinations ciblées du bétail, à l'instar de ce qu'ont déja fait les autorités néerlandaises. Il s'agirait alors de prendre des mesures d'urgence afin de vacciner du bétail à risque dans certaines régions du pays. En France, le ministre de l'Agriculture "garde bon espoir d'éviter cette solution" mais Jean Glavany n'exclut pas de recourir à la vaccination pour lutter contre la propagation de l'épizootie. Une telle solution ne serait adoptée qu'en dernier recours car, comme l'a rappelé le ministre de l'Agriculture, un pays qui vaccine ne peut plus exporter de viande pendant deux ans. Et Jean Glavany de mettre en avant le poids de l'élevage dans la balance commerciale française en soulignant que les exportations françaises de viande bovine génèrent des recettes de 8,5 milliards de francs par an, celles de viandes transformées 10 à 10,5 milliards, celles de produits laitiers 25 à 26 milliards ; soit un total de près de 43 à 44 milliards par an.avec AFP
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