IBM affiche sa confiance pour 2001

Après Intel, c'est au tour d'IBM de jouer les optimistes. Big Blue, dont le bénéfice a augmenté de 15% au premier trimestre de 2001 à 1,75 milliards de dollars, soit un bénéfice par action (BNPA) de 98 cents conforme aux attentes des analystes, se juge capable de tenir ses engagements pour 2001. Son chiffre d'affaires trimestriel a pour sa part augmenté de 8,8%, à 21,04 milliards de dollars, par rapport au premier trimestre 2000.Par rapport au dernier trimestre de l'an dernier, IBM a néanmoins fait les frais du ralentissement économique aux Etats-Unis. En effet son chiffre d'affaires, d'un trimestre sur l'autre, a plongé de 17%.Concernant l'ensemble de l'exercice, IBM déclare par la voix de son directeur financier John Joyce que le groupe "reste sur les rails pour atteindre le consensus des analystes en 2001, en ce qui concerne le bénéfice par action". Les analystes s'attendent en moyenne à un résultat net de 4,87 dollars par titre cette année, contre 4,44 dollars l'an dernier. D'une manière générale, Big Blue s'en tient à un objectif de croissance à long terme légèrement inférieur à 10% pour le chiffre d'affaires, à taux de change constants, et légèrement supérieur à 10% pour le bénéfice par action, a rappelé John Joyce.Si "IBM n'est certainement pas à l'abri de coupes sombres dans les dépenses des clients", comme le reconnait le PDG du groupe, Louis Gerstner, la diversification des activités de l'entreprises semble lui être profitable. Ce dernier souligne notamment le dynamisme des activités de services, dont le chiffre d'affaires a progressé de 21% au premier trimestre hors maintenance, de stockage (+82%) et de logiciels (+53% pour WebSphere, le produit vedette de gestion de contenus Internet du groupe, et +36% pour les logiciels de bases de données).Si les services restent le principal facteur de la croissance du groupe, IBM ne dissimule pas la persistance des difficultés de son activité de fabrication de PC. "Le segment des ordinateurs de bureau souffre, admet Lou Gerstner. et il ne s'agit pas seulement d'un problème cyclique. Cette activité est arrivée à maturité et ne constitue plus le moteur de l'économie des technologies de l'information". Pour les prochains mois, poursuit le PDG du groupe, "nous ne sommes pas meilleurs que les autres pour prédire l'évolution de l'incertitude économique actuelle" et qu'IBM "n'est certainement pas immunisé contre des baisses fortes des dépenses des clients. Cependant, poursuit-il, sur la base des derniers résultats, nous estimons que nous pouvons faire mieux que beaucoup de nos concurrents, quel que soit l'évolution du marché cette année";Sur le New York Stock Exchange, IBM gagnait 3,76% en début de journée à 110,50 dollars. Au même moment à Paris, l'action progressait de 3,77% à 126,50 euros. Le titre a regagné plus de 37% depuis le début de l'année.
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