La BCE laisse ses taux inchangés

Cette fois, il n'y a pas eu de surprise à Francfort. Conformément aux attentes de la majorités des économistes, la Banque centrale européenne (BCE) a choisi de maintenir inchangé à 4,50% son principal taux directeur. Malgré le ralentissement qui frappe très clairement les Douze, la Banque centrale européenne se trouve face à un dilemme. Les tensions inflationnistes, contre lesquelles elle n'a cessé de mettre en garde, demeurent fortes dans la zone euro. Elle se voit donc contrainte à un statu quo monétaire qui risque d'être dommageable pour l'activité en Europe. Ce midi, les chiffres des prix de détail en Allemagne font ressortir une progression de 0,5% en base mensuelle en mai, donnant une inflation annuelle de 3,5%, un plus haut depuis décembre 1993. L'indice des prix à la production industrielle en Allemagne va dans le même sens: il a augmenté de 5% en avril en glissement annuel, marquant ainsi sa plus forte hausse depuis juillet 1982. Pour de nombreux économistes, la BCE devra attendre les premiers signes de baisse des prix, sans doute au début de l'été, avant de pouvoir réduire à nouveau ses taux d'intérêt. Mais déjà, on s'inquiète. Ne sera-t-il pas trop tard, au vu des difficultés de l'économie allemande? Le PIB de la première économie de la zone euro a progressé de 0,4% au premier trimestre 2001 par rapport aux trois derniers mois de l'an dernier. En glissement annuel, sa croissance a ralenti à 2% contre 2,6%.latribune.f
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