Les chances de voir l'OPEP, le 3 juillet prochain à Vienne, décider d'augmenter sa production de pétrole semblent compromises. Selon des propos rapportés par un porte-parole de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, le secrétaire général de l'OPEP Ali Rodriguez aurait déclaré "qu'il n'y aurait probablement pas de changement" des quotas de production, si la situation actuelle du marché reste la même. Cette déclaration vient doucher les espoirs de ceux qui pensaient, que, conformément à des déclarations passées de l'OPEP, celle-ci envisagerait d'augmenter son offre pour compenser l'interruption des exportations irakiennes. Du fait de cette interruption, ce sont environ 2,3 millions de barils de brut qui ne parviennent pas sur le marché chaque jour. La décision de Bagdad s'explique par sa volonté de protester contre un projet américano-britannique de modification des sanctions qui frappent l'Irak. Devant ce risque de voir l'OPEP ne pas compenser la production de brut irakien, le cours du Brent continue de se raffermir après s'être fortement replié ces derniers jours, perdant plus de deux dollars le baril. Vers 18 heures vendredi, le baril de Brent de la Mer du Nord pour livraison la plus rapprochée en août, référence sur l'International Petroleum Exchange (IPE) de Londres, cotait 26,56 dollars après avoir clôturé à 26,30 dollars hier soir, soit une hausse de 1%.latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 7:35

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