Pas de signe de détente sur les prix dans la zone euro. Les prix à la consommation ont progressé de 0,4% en mars par rapport à février et de 2,6% en glissement annuel, taux identique à celui de février, selon les chiffres publiés par Eurostat. Le niveau des prix reste donc encore éloigné de l'objectif de 2% que s'est fixé la Banque centrale européenne (BCE). Rien dans ces chiffres ne permet donc de penser que la BCE assouplira sa politique monétaire le 26 avril prochain lors de la prochaine réunion de son conseil des gouverneurs. La pression s'est accrue sur la Banque centrale européenne après la décision hier de la Réserve fédérale américaine (Fed) de baisser ses taux d'intéret d'un demi point. Depuis le début de l'année, la Fed a réduit de 200 points de base son principal taux directeur afin d'éviter à l'économie américaine de sombrer dans la récession. La BCE est la dernière grande banque centrale à refuser de baisser ses taux. Les gardiens de l'euro jugent que le risque inflationniste demeure et estiment que la croissance économique dans la zone euro ne sera pas durablement affectée par les turbulences américaines. En mars, les taux d'inflation les plus élevés, en glissement annuel, ont été relevés au Portugal (5,1%), aux Pays-Bas (4,9%) et en Irlande (4,1%). Les taux les plus bas ont été enregistrés en France (1,4%), en Suède (1,7%) et en Autriche (1,9%). L'Allemagne, première économie de la zone euro, affiche un le taux annuel d'inflation a été de 2,5% en Allemagne.Sur un mois dans la zone euro, les prix dans le secteur "articles d'habillement" ont augmenté de 2,2%, les "produits alimentaires" de 0,9% et "l'équipement ménager" de 0,5%. Par contre, les postes "communications" et "loisirs et cultre" ont baissé de 0,3%. L'énergie a baissé de 0,1%. latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 7:30

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