La note sociale s'alourdit chez Siemens. Le groupe a annoncé qu'il allait procéder à 2.000 suppressions d'emplois chez ICN, sa filiale de réseaux de téléphonie fixe. Ces réductions d'effectifs portent à à 5.500 le nombre de postes supprimés dans cette division par Siemens. Le coût total de ces mesures de restructuration est estimé par Siemens à quelque 800 millions d'euros. Pour justifier, ces réductions d'effectifs, Siemens indique que l'effondrement des ventes dans le secteur des téléphones mobiles affecte également le développement des réseaux mobiles de troisième génération. Ces mesures viennent s'ajouter au non renouvellement de 2.600 contrats à durée déterminée déjà annoncés fin avril, dans la division de téléphonie mobile de Siemens. D'après le communiqué de Siemens, les suppressions d'emplois "vont affecter au premier plan les personnels de maintenance et de vente aux Etats-Unis, en Allemagne et dans d'autres pays européens". Le géant allemand, qui cherche ainsi à faire face à la morosité du secteur des télécommunications et particulièrement au tassement des ventes mondiales de téléphones portables, va en outre procéder à une réorganisation interne.Quelque 2.000 salariés de la division réseaux (ICN) seront transférés vers la division de téléphonie mobile (ICM).Les fortes incertitudes conjoncturelles pesant sur le secteur des télécoms cette année a conduit Siemens à geler ses prévisions de résultats pour l'exercice en cours. Siemens maintient néanmoins ses prévisions de résultats à moyen terme, à savoir une progression de sa marge opérationnelle avant impôts et intérêts d'environ 20% par an au cours des prochaines années.A la Bourse de Francfort, l'action Siemens gagnait 2,42% en fin de journée, à 84,60 euros. latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 8:11

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