Vivendi Universal maintient ses objectifs de croissance et de résultats

Vivendi Universal, en publiant pour la première fois des résultats consolidés depuis la fusion avec Seagram et le rachat de Canal+, confirme sa position de géant de la communication. En 2000, le groupe a réalisé un bénéfice net consolidé de 2,3 milliards d'euros. Ces chiffres intègrent l'activité de Seagram sur 23 jours seulement, à compter de la date effective de la fusion des deux groupes. Toujours en données consolidées, le bénéfice d'exploitation de Vivendi Universal s'est établi à 2,57 milliards d'euros, en progression de 40% sur 1999.Ces résultats sont légèrement inférieurs aux attentes des analystes. D'après JCF Group, le résultat d'exploitation était attendu à 2,636 milliards, grâce notamment aux profits importants dégagés par la filiale environnement de Vivendi Universal. Celle-ci, qui a publié ses résultats jeudi soir, a annoncé un résultat d'exploitation de 1,91 milliard d'euros, en hausse de près de 30% sur un an.Mais Vivendi Universal a également publié des comptes pro forma, qui intègrent les résultats dégagés par Seagram sur l'ensemble de l'exercice. Sur cette base, la société de Jean-Marie Messier a présenté un bénéfice d'exploitation de 3,1 milliards d'euros, soit une progression de 68% par rapport à 1999. Le chiffre d'affaires de la nouvelle entité s'est quant à lui établi à 52,5 milliards d'euros, en hausse de 19%. La marge d'exploitation ressort donc à 6%, en progression de près de deux points de pourcentage par rapport à celle de 1999 (4,2%).Commentant ces résultats, le PDG du groupe, Jean-Marie Messier, s'est dit "très confiant" sur la capacité du groupe à atteindre ses objectifs de hausse de 10% du chiffres d'affaires et de 35% du résultat avant impôts, intérêts et amortissements (EBITDA) de 35% sur la période 2000-2002. Vivendi Universal confirme également sa volonté de dégager, grâce à la fusion, 420 millions d'euros d'économies en 2002, avec un impact positif de 220 millions sur l'EBITDA. Concernant sa sortie du capital de l'opérateur de télévision britannique BSkyB, dont il détient 22%, Jean-Marie Messier s'est dit prêt à échanger une partie de ses titres contre des actions du groupe américain USA Networks, contrôlé par Liberty Media dont il possède 43%.A la Bourse de Paris, le titre Vivendi ne réagit quasiment pas à l'annonce de ces résultats annuels. En clôture, le titre cédait 0,71% à 71euros, revenant quasiment à son niveau du 1er janvier. Le titre a plongé de 22% en 2000, notamment en raison de l'incertitude liée au mariage du groupe avec Seagram.latribune.f
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