Bénéfices supérieurs aux prévisions pour les AGF

Les tempêtes de décembre 1999 n'ont finalement pas trop pénalisé les résultats annuels des AGF. L'assureur français, détenu à plus de 50% par l'allemand Allianz, vient en effet d'annoncer des bénéfices en forte croissance au titre de l'exercice 2000, malgré un coût des tempêtes estimé à 194 millions d'euros. Portées par la forte croissance de ses deux principales branches - "Vie et Santé" et "non-Vie" - les AGF ont enregistré un bénéfice net de 845 millions d'euros en 2000, en hausse de 26,7%. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice du groupe s'est établi à 836 millions d'euros, en hausse de 32,7%. C'est plus que ce qu'attendaient les analystes interrogés par l'AFP, dont les prévisions s'étalaient dans une fourchette comprise entre 785 et 798 millions d'euros. Le résultat courant avant goodwill, enfin, s'établit à 917 millions d'euros, en hausse de 27,5%.Principale contribution aux profits des AGF, l'assurance Vie et Santé a dégagé un résultat courant de 397 millions d'euros, en hausse de 14,1% sur 1999. L'assurance non-Vie voit son résultat courant progresser de façon encore plus spectaculaire. Celui-ci bondit de 64,4% à 332 millions d'euros. Les autres activités - "Assurance-crédit" et "Asset Management et banques en France" ont généré un résultat courant de 122 millions d'euros.Pour 2001, les AGF s'attendent à "une nouvelle croissance de la profitabilité", sans donner plus d'indications sur les objectifs du groupe. Cette prudence semble imposée par l'évolution difficile des marchés financiers et le tassement de l'activité Vie sur le territoire français en début d'année. L'assureur devrait toutefois profiter cette année du redressement des tarifs de ses assurances dommages.Après avoir démarré la séance en terrain positif, le titre AGF a plongé sous son cours d'ouverture dans la matinée et mis un terme à quatre séances consécutives de baisse. En début d'après-midi, l'action cède 1,61% à 70,15 euros. Mais le titre a bien résisté depuis le début de l'année et affiche le modeste repli de 5,2% depuis le 1er janvier. Cette bonne résistance contraste avec la dégringolade boursière d'Axa qui accuse une perte supérieure à 15% depuis le début de l'année.latribune.f
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