Qualcomm n'exclut pas un retard de l'UMTS jusqu'en 2005

Décidément, la question n'est plus de savoir si le lancement de l'UMTS sera en retard, mais de combien... Hier, Jacques Combet, qui préside la division terminaux mobiles d'Alcatel confirmait que le lancement des terminaux de troisième génération développés en propre par le groupe n'interviendrait pas avant "fin 2003, début 2004" et que "les terminaux UMTS ne prendront le dessus sur les terminaux GSM qu'en 2007, et non pas en 2005". Aujourd'hui, c'est au tour de Qualcomm de prêcher la mauvaise nouvelle : interrogé par le Financial Times, le fondateur et PDG de l'équipementier américain, Irwin Jacobs, estime que les services de troisième génération en cours de développement ne seront pas commercialement viables avant la fin de 2004 ou le début de 2005. Notamment en raisons du grand nombre de difficultés techniques qui restent à résoudre. Spécialisé dans les technologies CDMA (accès multiple par différence de code) à l'origine de la norme GSM, Qualcomm, explique Irwin Jacobs, préconise l'adoption de la norme CDMA-2000, concurrente du W-CDMA à la base de l'UMTS. Qualcomm a toujours marqué sa préférence pour le CDMA-2000, qu'il a contribué à développer. Le patron de Qualcomm souligne par ailleurs que le GPRS, technologie intermédiaire entre le GSM et l'UMTS, accumule les retards. Selon lui, des expériences menées sur le GPRS ont montré que les appels sont fréquemment interrompus lorsque les utilisateurs se déplacent d'un relais à un autre.Les propos d'Irwin Jacobs ont été lourdement sanctionné sur les marchés : le titre perd 23,16% à la mi-séance sur le Nasdaq à 51,44 dollars.
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