La défiance s'accroît encore un peu plus à l'égard des valeurs télécoms. Les Bourses de Paris, Francfort, Londres et Madrid ont fini la séance de mercredi en fort recul sous le poids d'un secteur qui comporte quelques unes des plus grosses capitalisations du Vieux Continent. Les débuts difficiles d'Orange ont déclenché de nouveaux dégagements sur le secteur, qui chute de 5,2% en fin de journée selon l'indice Euro Stoxx des télécoms. La filiale de téléphonie mobile de France Télécom a perdu 6,28% à 8,81 euros après avoir fini sa première séance de cotation dans le rouge. Elle affiche aujourd'hui un repli de près de 12% par rapport au prix de souscription proposé aux investisseurs institutionnels lors de l'entrée en Bourse. Orange entraîne sa maison-mère dans son sillage: FT abandonne 8,51% à 72 euros à la clôture. Il faut revenir un an et demi en arrière pour retrouver l'action de l'opérateur historique à des niveaux semblables.Les autres valeurs télécoms de la Bourse de Paris ne sont pas en meilleure posture. Parmi les opérateurs, Bouygues plonge de près de 9% à 43,4 euros, alors que Vivendi Universal limite son recul à 1,95% à 75,45 euros grâce à la publication d'un chiffre d'affaires annuel en forte croissance. Les équipementiers sont également à la peine: Alcatel perd 7,33% à 52,45 euros, Nokia et Ericsson, cotés sur le compartiment étranger, abandonnent respectivement 7,2% et 6,4%.Conséquence de la chute des valeurs télécoms, le CAC 40 perd 1,65% à 5.644,23 points à la clôture, et revient tout près de son niveau de janvier 2000. L'indice Euro Stoxx 50 chute de son côté de 1,56% à 4.557,43 points, son plancher depuis plus d'un an. Les indices Dax (Francfort) et FTSE (Londres) abandonnent respectivement 1,07% et 0,84% en fin de journée.Les grands opérateurs historiques européens - Deutsche Telekom, British Telecom et Telefonica - affichent tous des replis de l'ordre de 6%. Deutsche Telekom, au plus bas depuis deux ans, a même dû démentir des rumeurs de démission de son P-DG Ron Sommer.latribune.f
La débâcle des télécoms met les marchés sous pression
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