bFinance lève 34 millions d'euros

Le modèle économique de cette place de marché semble convaincre. bFinance vient de boucler en effet son troisième tour de table en levant 34 millions d'euros auprès de deux de ses actionnaires historiques, Carlyle et Netpartners, et d'un nouvel entrant dans son capital, Seat. La start-up lancée en février 2000 en France et aujourd'hui présente au Royaume Uni et en Allemagne, permet aux financiers d'entreprises de diffuser simultanément leur appels d'offre de financement auprès des 217 établissements bancaires inscrits à ce jour sur le site. Près de 1000 entreprises se sont faites référencer sur bFinance et plus de 200 avaient lancé une offre en novembre 2000. La société gère aujourd'hui un volume de transactions de 1,493 milliard d'euros sur ses trois plates-formes et emploie 60 collaborateurs. Sur son exercice 2000/2001, clos en juin prochain, le groupe prévoit de réaliser "5 milliards d'euros de volumes de transactions pour un chiffre d'affaires de quelques millions d'euros", précise son PDG, Marc Mayor à latribune.fr La deuxième version du site, mise en ligne en novembre 2000, a coûté deux millions de francs et offre en plus de la plate-forme transactionnelle un service d'informations (indice, taux, changes, dossiers thématiques) personnalisables. Les trésoriers peuvent également accéder à des produits financiers assez pointus, comme les financements à court et à moyen-long terme des collectivités territoriales, des flottes d'automobiles, etc.Cette arrivée d'argent frais va permettre au groupe d'"asseoir ses positions dans les trois pays où il est présent, en renforçant notamment les équipes commerciales et approfondissant les lignes de produits", explique Marc Mayor. Les projets d'internationalisation exposés lors de la constitution de ce tour de table en novembre 2000 sont donc reportés. L'implantation en Suède à la fin du premier trimestre est décalée au deuxième semestre 2001 tandis que l'ouverture de bureaux en Italie et en Espagne mi-2001 n'est plus d'actualité cette année. Le président, qui comptait être présent dans 6 pays européens, change donc pour le moment son fusil d'épaule.Les règles du jeu ont visiblement évolué. "La pression concurrentielle est moins forte qu'on ne le pensait, nous sommes donc moins pressés. Auparavant, lorsque des investisseurs misaient sur un secteur d'activité, deux ou trois autres s'empressaient d'en faire autant. Aujourd'hui, c'est le contraire. Une fois qu'un acteur est identifié, cela décourage les autres", souligne Marc Mayor.
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