Après un début de séance en chute libre, l'équipementier automobile Faurecia a fini la séance quasiment à l'équilibre (-0,19% à 52,9 euros), soutenu par les déclarations rassurantes de son P-DG Pierre Levi. La société a pourtant annoncé ce matin une perte nette de 38,8 millions d'euros au titre de l'exercice 2000, qui contraste avec le bénéfice de 50,1 millions d'euros enregistré en 1999.Mais c'est surtout le résultat opérationnel qui a dans un premier temps inquiété les analystes. A 182,2 millions d'euros, il s'est établi à un niveau sensiblement inférieur aux prévisions des analystes interrogés par Jacques Chahine Finance (194 millions d'euros). Il est également en baisse de 12,5% par rapport aux 199 millions d'euros enregistrés en 1999. "Le second semestre a connu des frais d'étude et de développement élevés ainsi qu'une forte augmentation de coûts industriels" générés par le démarrage de plusieurs unités industrielles et du lancement de nouveaux produits "qui contribueront à la croissance du chiffre d'affaires dès 2001", assure Faurecia, dont le capital est contrôlé par Peugeot.Son P-DG Pierre Lévi a d'ailleurs révélé des perspectives prometteuses pour 2001. Il table sur un résultat net "nettement positif" cette année, grâce à une croissance du chiffre d'affaires de "7 à 8%". L'exercice en cours sera également marqué par l'intégration de Sommer-Allibert, acquis en octobre dernier. L'opération doit être achevée en juin.latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 8:19

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