Malgré une hausse de 32,2% du bénéfice net en 2000, à 3,2 milliards de francs suisses (2,09 milliards d'euros), et de 27,5% du chiffre d'affaires, à 14,1 milliards de francs suisses (9,22 milliards d'euros) grâce à l'intégration de l'allemand Debitel, les résultats de Swisscom ne suffiront sans doute pas à redorer l'image de l'opérateur suisse. Car l'opérateur historique helvétique affiche un résultat avant impôts et charges financières (Ebit) en recul de 26%, à 1,8 milliard de francs suisses (1,18 milliard d'euros). Une baisse qui reflète les difficultés persistantes de Swisscom sur le marché de de la téléphonie fixe, fortement concurrencé. Dans ce secteur, le chiffre d'affaires et les marges sont en baisse.La hausse du bénéfice net est en fait à mettre sur le compte de la vente de plusieurs participations de Swisscom et de produits financiers. Des éléments exceptionnels qui ont permis de réduire l'endettement net du groupe de 3,4 milliards de francs suisses, pour le ramener à 2,9 milliards de francs suisses.Pour l'exercice 2001, Swisscom a reconnu que ses perspectives demeuraient peu encourageantes : le chiffre d'affaires devrait légèrement progresser mais le résultat d'exploitation baissera sans doute une nouvelle fois, en raison de la pression continue sur les marges. Le bénéfice net augmentera néanmoins, en raison de nouvelles opérations exceptionnelles.A la Bourse de Zurich, l'action Swisscom, qui perdait près de 8% en cours de journée, a cloturé en recul de 0,6% à 410,50 francs suisses. Certains investisseurs ont été déçus par l'absence de projet de rachat d'actions du groupe, dont ils espéraient l'annonce à l'occasion de la présentation des résultats, Swisscom s'étant contentés de relever de plus d'un quart le montant du dividende.latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 8:32

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