La vieille économie a du bon ! Même lourdement handicapés par les activités Internet, les résultats publiés ce matin par le groupe britannique Pearson ont de quoi satisfaire les investisseurs. Le résultat avant impôts a chuté de 17% l'an dernier, à 333 millions de livres (525 millions d'euros) ; mais il est tout juste supérieur aux estimations des analystes, situées entre 320 et 332 millions de livres. Le chiffre d'affaires a progressé de 16% à 3,874 milliards de livres (6,1 milliards d'euros), le résultat d'exploitation de 17% à 686 millions. Conséquence de l'acquisition, l'an dernier, de l'américain National Computer Systems : plus de la moitié du chiffre d'affaires provient désormais des activités éducatives. Les investissements Internet ont atteint l'an dernier 196 millions de livres (309 millions d'euros), soit cinq fois plus qu'en 1999. La majeure partie (113 millions de livres, soit 58%) a porté sur les sites du groupe Financial Times, le reste étant consacré aux activités éducatives en ligne, regroupées dans Learning Network. Le groupe assure que les activités Internet du Financial Times sont "en voie de parvenir à l'équilibre d'ici la fin 2002" et que Learning Network atteindra le point mort "d'ici la fin 2003".Pearson, principal éditeur mondial de manuels éducatifs, possède, outre le groupe Financial Times, les éditions Penguin et Pearson Television, ainsi qu'une participation de 50% dans The Economist Group. Pour 2001, Pearson estime être "en bonne situation de réaliser une nouvelle année de forte croissance du chiffre d'affaires et du résultat". La croissance des revenus publicitaires du groupe a cependant ralenti sur les deux premiers mois de l'année, tombant à 8% contre 34% sur la même période l'an dernier. "N'oublions pas que la publicité ne représente que 10 à 11% de l'ensemble de nos revenus", souligne le directeur financier du groupe, John Makinson.A la Bourse de Londres, l'action Pearson cédait 4,1% en clôture, à 1.497 pence.

latribune.fr

20 Oct 2008, 8:26

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