Le mobile reste la locomotive de la téléphonie en France

Les revenus générés par la téléphonie dans son ensemble ont fait un bond de 4,1% au troisième trimestre 2000, par rapport au trimestre précédent, à 7,57 milliards d'euros, selon le baromètre* publié par l'Autorité de Régulation des Télécommunications (ART). Le nombre de détenteurs de mobiles a continué à croître régulièrement tout au long de l'année 2000, pour s'élever à 26 millions à la fin du troisième trimestre. Fin décembre, le régulateur mettait à jour ce résultat et faisait état de 29,6 millions d'abonnés. Si la part de la téléphonie fixe reste prépondérante avec 78% des revenus, elle a tendance à stagner. Son chiffre d'affaires a même légèrement régressé depuis le premier trimestre 2000. En revanche, les revenus de la téléphonie mobile, en hausse de 7,3% au troisième trimestre, contre 5,6% le trimestre précédent, constituent le principal vecteur de croissance du chiffre d'affaires de la téléphonie et prennent une part de plus en plus importante sur ce marché. La fourniture d'accès Internet, dont le rythme de progression est fulgurant (+58,6% au troisième trimestre et +28,8% au trimestre précédent), représente une part infime: 0,55% des revenus globaux de la téléphonie. En ce qui concerne la durée, le nombre de minutes de communications fixes a diminué de 2,1% au troisième trimestre et de 4,1% depuis début 2000. Les tarifs ayant baissé, les revenus des communications sur les distances locales et nationales sont donc en repli de 7,5% ce trimestre. Pour les mêmes raisons, les communications à l'international ont régressé de 2,4% à 219,3 millions d'euros. Les communications depuis un poste fixe vers un portable ont augmenté de 8,2%. Les communications mobiles ont progressé de 2,8% au troisième trimestre et de 6,15% en neuf mois. Le rythme de progression est moins soutenu qu'en début d'année 2000 : la consommation moyenne mensuelle par abonné a légèrement diminué, tout en restant voisine de deux heures par mois. *Le baromètre de l'ART est réalisé à partir de données fournies par les 108 opérateurs ou fournisseurs de services de télécommunications titulaires d'une licence en France au 30 septembre dernier. Il n'est calculé sur une base trimestrielle que depuis le début 2000 et ne fournit donc pas de données comparatives sur les périodes équivalentes de l'année précédente.
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