Daewoo Motor va supprimer 14% de ses effectifs à l'étranger

Daewoo Motor a annoncé la suppression de 6.500 emplois hors de Corée du Sud, soit 14% de ses effectifs à l'étranger. D'ores et déjà le constructeur automobile a mis en place un programme de réduction drastique de ses dépenses et a déjà vendu ou fermé des concessionnaires au Japon, à Hong Kong, en Thaïlande et en Birmanie. Pour les responsables de Daewoo Motor, les entreprises à l'étranger devront pouvoir se prendre en charge elles-mêmes, faute de quoi elles seront fermées.En Pologne, la filiale locale de Daewoo Motor, Daewoo-FSO, a décidé le mois dernier de supprimer 1.294 postes sur les 4.900 que compte son usine de Varsovie. En Inde, Daewoo Motors India a renvoyé 865 de ses 2.880 employés.Il y a quelques jours, la presse sud-coréenne se faisait l'écho d'un rapport du cabinet d'audit Andersen qui conseillait au constructeur automobile sud-coréen de "réduire de moitié ses capacités de production, de 1,05 million à 560.000 unités". Le rapport suggérait au groupe de se spécialiser dans les petites cylindrées, d'abandonner les utilitaires et de se retirer d'Inde et de Pologne. Le cabinet préconisait également la cession de la plus grosse unité de production de Daewoo Motor, l'usine de Pupyong, pour rembourser une partie de sa dette. Enfin, le rapport concluait sur la nécessité pour Daewoo Motor de se défaire de six sociétés de distribution non viables en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Autriche, en Slovaquie et au Canada.En Corée du Sud, Daewoo Motor a déjà supprimé 6.884 emplois cette année, soit un tiers de ses effectifs. Ces décisions ont provoqué de violentes émeutes mais ces restructurations sont jugées nécessaires à Séoul pour permettre à Daewoo Motor d'être repris par l'américain General Motors, associé à Fiat. Fin novembre, la dette de Daewoo Motor était évaluée à 18 milliards d'euros pour des actifs estimés à 17 milliards. La situation semble avoir refroidi les appétits de GM au point que le président sud-coréen, Kim Dae-Jung, rencontrant il y a deux semaines le président du constructeur américain, lui a lancé un ultimatum lui donnant jusqu'à la fin avril pour s'engager à reprendre Daewoo Motor. latribune.fr
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