Les relations Vivendi-Bertelsmann se distendent

La fusion entre Vivendi et Seagram, les risques croissants de conflits d'intérêts, les vues divergentes sur le dossier Napster : les raisons ne manquaient pas pour motiver une redéfinition des relations entre Vivendi Universal et Bertelsmann. C'est désormais chose faite : Thomas Middelhoff, le patron du groupe allemand, va quitter le conseil d'administration de Vivendi, dont il était membre indépendant depuis mai 1999. Une décision motivée notamment par le fait que l'évolution des deux groupes "était susceptible de créer des conflits d'intérêts", explique Vivendi dans un communiqué.Dans le même temps, Vivendi va céder à Bertelsmann ses 50% du capital de France-Loisirs, le distributeurs de produits culturels de livres par correspondance, détenu jusqu'à présent à parité. Vivendi reprendra en revanche les parts de l'allemand dans GetMusic, le site Internet créé conjointement par Universal Music et BMG en 1999 pour promouvoir leur production musicale.Mais toutes les relations stratégiques et commerciales entre les deux groupes ne sont pas revues à la baisse. Vivendi confirme ainsi les discussions préliminaires avec RTL Group l'opérateur de télévision désormais contrôlé par Bertelsmann, "en vue de constituer un groupe européen spécialisé dans l'acquisition de droits sportifs", qui réunirait Sport+, filiale de Canal+, UFA Sports, propriété de RTL Group, et le groupe Jean-Claude Darmon."Sur la base d'un actionnariat équilibré, cet accord permettrait au leader européen de la télévision payante (Canal+) et à celui de la télévision hertzienne (RTL Group), parfaitement complémentaires, de mieux concourir sur la scène mondiale du sport", explique Vivendi Universal.
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