Sodexho invite à sa table Sogeres et Wood Dining

Sodexho Alliance a de l'appétit. Le groupe de Pierre Bellon a annoncé ce matin une double acquisition. D'une part, le français Sogeres, d'autre part l'américain Wood Dining Services. Dans un communiqué, Sodexho Alliance précise qu'un accord a été signé avec Albert Abela Corporation en vue d'acquérir 60% de Sogeres en France et l'intégralité du capital de Wood Dining Services aux Etats-Unis. Les 40% restant de Sogeres sont repris à Paribas Affaires Industrielles. Le montant de la transaction s'élève à 526 millions d'euros. Cette opération ne semble pas faire l'unanimité des marchés: à la Bourse de Paris, le titre Sodexho Alliance a terminé la séance en baisse de 1,18% à 54,25 euros. Sodexho Alliance dit avoir "mis en place avec ses banques les moyens financiers nécessaires au financement de cette opération et au rachat éventuel des actions de Sodexho Marriot Services qu'il ne possède pas encore". Le groupe a proposé le 25 janvier dernier de reprendre pour 900 millions de dollars les 52% du capital de sa filiale américaine qu'il ne détient pas encore. Si nécessaire, Sodexho Alliance précise que le groupe "procèdera ultérieurement à une augmentation de capital afin de maintenir un bon équilibre financier".L'objectif poursuivi par le numéro un mondial de la restauration collective avec ces acquisitions est de renforcer son "leadership mondial" mais aussi accroître ses positions dans des segments tels que la santé, les personnes âgée et l'éducation. En 2000, Sogeres très connue pour sa participation à des événements comme Roland Garros, a réalisé un chiffre d'affaires de 284 millions d'euros. Wood Dining a affiché un chiffre d'affaires de 454 millions de dollars et est présent dans 21 Etats des Etats-Unis. Selon le groupe, après synergies, le résultat d'exploitation des deux sociétés devrait atteindre 51 millions d'euros en 2001/2002 et 66 millions d'euros en 2002/2003. Sodexho précise enfin que "dans les conditions actuelles de marché et sur la base d'un financement à 50 % capitaux propres, 50 % endettement, l'impact relutif de cette opération sur le bénéfice net par action est estimé à 3 % et 5 % avant survaleur pour les exercices 2001/2002 et 2002/2003 et à respectivement 1 % et 3 % après survaleur. latribune.f
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