Carphone Warehouse s'implante sur le marché de la relation clients

Après un excellent exercice 2000-2001, soldé par une progression de 62% de son bénéfice avant impôts, le groupe britannique de distribution de téléphonie mobile Carphone Warehouse a l'intention de diversifier ses activités : le groupe, qui possède 1.050 points de vente en Europe, vient d'annoncer le rachat, pour 54 millions de livres (89 millions d'euros environ), du groupe français Communications de Mobiles Cellulaires (CMC), spécialisé dans la gestion de relations clients pour le secteur des télécoms.Créé en 1993 par Matra et le britannique Cellcom, CMC avait initialement une activité de société de commercialisation de services, qu'elle a réorienté ces dernières années vers les centres d'appels, la facturation et la gestion de relations clients. Cette dernière division assure les relations clients de 620.000 abonnés mobiles d'Itinéris et SFR. La société emploie au total 650 personnes. Pour Charles Dunstone, PDG de Carphone Warehouse, cette acquisition est la première mise en application de la volonté du groupe "de nous transformer en société de services de télécommunications pan-européenne". Une diversification inévitable à l'heure où la croissance du marché du mobile subit un coup d'arrêt. Certes, Carphone Warehouse a publié ce matin des résultats légèrement supérieurs aux prévisions : le résultat avant impôts et exceptionnels, en hausse de 62%, a atteint 49,6 millions de livres, pour un chiffre d'affaires en progression de 59% à 1,1 milliard. Mais le groupe n'échappe évidemment pas à la décélération des ventes et à la volonté des opérateurs de réduire leurs coûts. Au Royaume-Uni, reconnaît ainsi Charles Dunstone, la suppression, le 1er mai, des subventions des opérateurs aux téléphones vendus avec des communications prépayées à eu un effet négatif sur les ventes, notamment celles des téléphones d'entrée de gamme. A la Bourse de Londres, l'action Carphone Warehouse, après un début de séance en nette hausse, abandonnait 2,74% en clôture, à 142,19 pence. Le titre, introduit en juillet dernier à 195 pence, avait atteint un plus bas à 110 pence en janvier. latribune.f
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