En annonçant avoir perdu 400 millions d'euros au premier trimestre - après coûts liés à l'UMTS et amortissement des survaleurs - Deutsche Telekom peut au moins se satisfaire d'avoir parfaitement répondu aux attentes des analystes et peut souligner la tendance à l'amélioration dans plusieurs domaines : au dernier trimestre de l'an dernier, la perte après impôts avait en effet atteint un milliard d'euros. Sans les coûts UMTS et avant amortissement de survaleurs, Deutsche Telekom a enregistré un bénéfice net de 450 millions d'euros, en progression de plus de 18% par rapport à la même période de l'an dernier. Le chiffre d'affaires, lui, a progressé de 16% en trois mois, pour atteindre 11,1 milliards d'euros. Pour l'ensemble de l'exercice, Deutsche Telekom table toujours sur une augmentation supérieure à 15% de son activité et sur une progression d'au moins 10% de son bénéfice avant impôts, intérêts et amortissements (Ebitda). Cette hausse devrait provenir "essentiellement" des activités de téléphonie mobile, dont l'Ebitda devrait doubler sur l'année, après une hausse de 68%, à 590 millions d'euros, sur les trois premiers mois de 2001. L'ex-monopole allemand, qui a gagné 2,6 millions de nouveaux clients dans le mobile entre le 1er janvier et le 31 mars, souligne néanmoins sa prudence sur ce point pour les prochains mois, expliquant dans un communiqué que "nous continuons à penser que la croissance du nombre d'abonnés va ralentir dans le courant de l'année". Revenant sur son dernier trimestre, le groupe a précisé que son endettement net a augmenté de 1% par rapport à la fin de l'année dernière, à 57,1 milliards d'euros. Les cessions de participations et d'actifs non stratégiques devraient représenter 10 milliards d'euros cette année, Le groupe négocie parallèlement un emprunt obligataire de 5 à 10 milliards. A la Bourse de Francfort, l'action Deutsche Telekom progressait de 1,84% à 29,33 euros en fin de journée.

latribune.fr

20 Oct 2008, 8:00

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