Pixelpark confirme ses difficultés

Confirmant, si besoin en était, les informations récurrentes sur ses difficultés, Pixelpark, l'agence Web du géant des médias allemands Bertelsmann, vient d'annoncer qu'elle révisait en baisse son chiffre d'affaires de l'exercice 2000 et que ses résultats du premier trimestre seraient inférieurs aux attentes.Cette dernière annonce est motivée par "les coûts liés au programme d'amélioration de la productivité et l'évolution de la demande des clients", explique Pixelpark dans un communiqué.Pour l'exercice 2001, la société table désormais sur un chiffre d'affaires de 130 millions d'euros, contre une prévision initiale de 150 à 160 millions. En outre, Pixelpark, qui réaffirmait début février sa prévision d'un résultat avant impôts, intérêts, dépréciation et amortissements de survaleurs (Ebitda) positif sur l'ensemble de 2001, n'espère plus désormais que "parvenir à un résultat Ebitda positif d'ici la fin de l'année". L'annulation d'un contrat par un client important a conduit la société à revoir ses ventes 2000 (exercice tronqué réduit à six mois) à 52,3 millions d'euros, contre 55 millions annoncés précédemment. La perte d'exploitation avant impôts, intérêts et amortissements (Ebitda négatif) est en revanche revu à la hausse, à 10 millions d'euros contre 5,9 millions. La perte nette atteint 15,6 millions. Pixelpark explique cette dégradation par les pertes générées par des contrats passés avec des start-up et par les coûts d'intégration des acquisitions récentes.Pixelpark indique également qu'il s'apprête, dans le cadre de son plan d'amélioration de la rentabilité mis en oeuvre en mars, à "adapter ses ressources en personnel à l'état des commandes et à leur degré d'utilisation", sans plus de précisions. Sur le Neuer Markt, l'action Pixelpark cédait 2,75% à 7,07 euros en fin de journée mardi. La société a perdu 97% de sa valeur boursière en un an. Il y a deux semaines, Bertelsmann a annoncé qu'il n'excluait pas de céder ses 58% du capital, tout en affirmant qu'aucune négociation sur une éventuelle cession n'était engagée. Le cours de l'action a été divisé par deux depuis.
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