Eircom en passe d'être racheté par Anthony O'Reilly et George Soros

L'ancien monopole irlandais des télécommunications Eircom s'apprête à passer sous le contrôle de Georges Soros et d'Anthony O'Reilly, les hommes d'affaires à l'origine du consortium Valentia créé pour mener l'opération. Après l'annonce de la décision de Telia et KPN de vendre leurs 35% du capital à Valentia, le conseil d'administration de l'opérateur a recommandé à ses actionnaires d'accepter l'offre de 3 milliards d'euros du consortium.Valentia dispose maintenant d'un mois pour finaliser le rachat d'Eircom, qui avait cédé le mois dernier sa filiale mobile au britannique Vodafone : 80% des actionnaires d'Eircom doivent apporter leurs actions à l'offre afin que celle-ci puisse être validée. Déjà, l'opérateur suédois Telia a accepté l'offre de Valentia pour les 14% qu'il détient, ce qui devrait lui rapporter 3,7 milliards de couronnes suédoises, soit 406 millions d'euros. "Cette offre constitue une excellente occasion de se procurer de l'argent liquide avec sa participation dans Eircom pour lui permettre de se recentrer sur son métier de base", a déclaré le directeur financier du groupe suédois, Bo Jacobsson. KPN vendra également sa participation dans l'opérateur. Le néerlandais, qui possède 21% du capital, en tirera entre 588 et 605 millions d'euros. Il avait déjà fait part de son intention de se désengager du groupe irlandais, dans le cadre d'un programme de désendettement. Enfin, le consortium a conclu récemment un accord crucial avec Esot, la fondation qui gère la part de 14,9% du capital d'Eircom appartenant aux salariés. Les investisseurs institutionnels possèdent 30% du capital, les 20% restant étant dans le public.D'autres groupes s'étaient montrés intéressés par la reprise d'Eircom, comme le fonds d'investissement américain Kolhberg Kravis ou l'entrepreneur irlandais Dermot Desmond. Pour son exercice 2000/01, Eircom a réalisé un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 656 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 2,158 milliards, en hausse de 10%. L'Ebitda a accusé un fléchissement de 23%, si l'on exclut les activités de téléphonie mobile récemment cédées. Eircom est présent sur 80% du territoire irlandais, les 20% restant étant couverts par son concurrent Elsland.latribune.fr
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