Eircom intéresse George Soros et Anthony O'Reilly

Le consortium du magnat irlandais des médias Anthony O'Reilly a confirmé lundi étudier la possibilité d'une offre de reprise du groupe irlandais de télécommunications Eircom, mais a indiqué que les discussions étaient "au tout début". Providence Equity Partners, Warburg Pincus, un troisième fonds d'investissement privé contrôlé par George Soros (Soros Private Equity Partners) et Anthony O'Reilly ont constitué un consortium "pour étudier cette possibilité", a indiqué l'homme d'affaires irlandais dans un communiqué. Anthony O'Reilly, qui préside le consortium, confirme ainsi les informations parues lundi matin dans le Financial Times. Le groupe a approché Eircom "pour obtenir des informations" lui permettant de soumettre éventuellement une offre. "Les discussions en sont au tout début", souligne le communiqué. "Ce consortium fournit une juste combinaison d'expertise dans les télécommunications, d'expérience irlandaise de gestion et de force financière pour proposer une offre attractive aux actionnaires d'Eircom", a déclaré M. O'Reilly. "Nous pensons qu'une infrastructure des télécoms, forte, développée et efficace est essentielle pour la compétitivité de l'Irlande en tant que place économique", a-t-il ajouté. Le consortium a désigné Goldman Sachs comme banque conseil. Selon le Financial Times, le consortium envisagerait une offre comprise entre 2,6 et 2,7 milliards d'euros. Anthony O'Reilly est président général d'Independent News & Media, qui regroupe plusieurs médias irlandais. Il était auparavant à la tête du groupe agro-alimentaire Heinz, numéro un mondial du ketchup. Avec ses partenaires, il pourrait se trouver face à Denis O'Brien, un entrepreneur irlandais, qui cherche depuis plusieurs mois à prendre le contrôle de l'ancien monopole. C'est dans ce contexte qu'Eircom prépare la cession de sa filiale de téléphonie mobile, Eircell, au géant britannique Vodafone, pour un montant de quelque 4,5 milliards d'euros en actions. Et un éventuel remaniement rapide de son propre tour de table : le néerlandais KPN, qui possède 21% d'Eircom, a présenté il y a quelques jours un plan de désendettement qui prévoit notamment la cession de participations minoritaires. L'autre grand actionnaire étranger d'Eircom, le suédois Telia, possède 14% du capital.latribune.fr, avec AFP
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.