Vivendi prêt à racheter les 26% de BT dans Cegetel

Vivendi Universal est prêt à profiter d'un éventuel retrait de BT de Cegetel pour renforcer son contrôle sur son pôle de télécommunications. "Si ce que j'ai lu dans certains journaux se confirmait, nous prêterions une oreille attentive à ce que ferait BT", a expliqué Philippe Germond, directeur général du groupe, en référence aux articles de presse selon lesquels l'opérateur britannique chercherait à céder rapidement sa participation de 26%."Ce que je peux simplement redire, c'est qu'on n'a pas changé d'avis depuis maintenant de nombreux mois voire plusieurs années, c'est que toute opportunité qui existerait d'augmenter la participation de Vivendi dans Cegetel sera saisie", a-t-il souligné. Vivendi possède, depuis l'origine, 44% de Cegetel et dispose, a rappelé Philippe Germond, d'un "droit de préemption de premier rang" pour reprendre les participations de tout partenaire désirant se désengager. Cegetel est aujourd'hui contrôlé à 51% par la holding Transtel, détenue à 30% par SBC et à 70% par Vivendi Universal, qui détient en outre une participation directe de 9,0% ; BT a 26% et Vodafone 15% depuis le rachat de Mannesmann. Cegetel a 80% de la filiale de téléphonie mobile SFR et Vodafone 20%. Se refusant à donner des éléments de valorisation de Cegetel - mais la presse britannique évalue la part de BT entre 2 et 3 milliards de livres -, Philippe Germond a exclu de céder la partie mobile comme la partie fixe, soulignant que cette dernière activité aurait un résultat brut d'exploitation (Ebitda) positif si Telecom Développement, co-entreprise contrôlée avec la SNCF, était consolidée. Hier, commentant les informations du Sunday Business sur une prochaine cession par BT de sa participation dans Cegetel dans le cadre de son programme de désendettement, un porte-parole du groupe britannique avait déclaré : "nous sommes satisfaits de l'investissement et du rendement, mais on ne dit jamais 'jamais' dans ce jeu-là". Selon The Independent, Vodafone préparerait une offre pour la participation de BT par le biais d'un emprunt convertible de quatre milliards de livres. Philippe Germond a par ailleurs souligné que SFR était, fin mars, en ligne avec ses prévisions financières 2001, avec un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 440 millions d'euros, 2,8 fois supérieur à celui dégagé sur le premier trimestre 2000. Le résultat d'exploitation de SFR a pour sa part été multiplié par 7,5 par rapport aux trois premiers mois de l'an passé et s'élevait fin mars à 284 millions d'euros. "Nous avions des engagements d'une croissance de 35% de l'Ebitda et de 35% de la marge Ebitda sur l'année. On est bien dans ces engagements que nous avions pris à l'égard des marchés", a commenté M. Germond.latribune.fr
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