France Télécom, comme Deutsche Telekom, attend le feu vert de la Securities & Exchanges Commission (SEC), la principale autorité boursière américaine, pour procéder à la vente de sa part dans l'américain Sprint. "Nous n'avons pas encore lancé l'opération. Nous attendons encore le feu vert de la SEC", a expliqué une porte-parole de France Télécom sans préciser de date pour l'obtention de cette autorisation.La porte-parole a jugé prématurée l'information du Financial Times de mercredi selon laquelle l'ex-monopole français, Deutsche Telekom devraient prochainement céder leur participation dans l'opérateur américain longue distance. Cette participation est le dernier lien financier entre les deux groupes européens après la rupture de leur relations en 1999, suite à la tentative avortée de fusion de Deutsche Telekom avec Telecom Italia. Outre le fait qu'elle soldera le partenariat entre les trois groupes, la cession des parts de Sprint doit aussi permettre à France Télécom et Deutsche Telekom de réduire leur endettement, qui préoccupe les investisseurs et a conduit les agences de notation à reconsidérer leurs appréciations sur leur solidité financière. Le français et l'allemand ont tous deux prévu d'importantes cessions d'actifs jugés "non-stratégiques" cette année. Selon le Financial Times, les opérateurs français et allemand sont "sur le point de vendre leur participation conjointe de 19,8%, mettant ainsi un terme à sept ans de relations orageuses entre les trois groupes". Le reclassement de cette participation, estimée à 3,7 milliards de dollars par Goldman Sachs, Morgan Stanley et UBS, est en voie d'achèvement, précise le quotidien. A eux deux, France Télécom et Deutsche Telekom possèdent 175 millions d'actions Sprint et 113 millions de titres de sa filiale mobile Sprint PCS, soit 11,6% du capital de cette dernière. latribune.fr, avec Reute

latribune.fr

20 Oct 2008, 8:02

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