Naissance d'un nouveau numéro deux de l'accès Internet aux Etats-Unis

L'avance considérable prise par AOL sur le marché de l'accès Internet, notamment aux Etats-Unis, favorise la concentration : NetZero et Juno Online, deux poids moyens du secteur, viennent d'annoncer leur fusion, qui donnera naissance au nouveau numéro deux de l'accès, qui sera cependant loin de rivaliser avec le leader. Juno Online et NetZero revendiquent à eux deux quelque 7 millions d'abonnés actifs, contre 29 millions pour AOL. Les deux sociétés, qui ont démarré dans l'accès gratuit il y a deux ans et ont lourdement investi ces dernières années pour acquérir la masse critique nécessaire à leur survie, sont en outre toutes deux déficitaires, ce qui est loin d'être le cas de leur grand concurrent. Juno et NetZero espèrent que l'opération leur permettra de réduire leurs coûts La fusion, réalisée intégralement en actions, donnera naissance à un groupe rebaptisé United Online, dont les actionnaires actuels de NetZero détiendront 61,5%. A la clôture d'hier soir, NetZero affichait en effet une capitalisation boursière de 119 millions de dollars, contre 61,7 millions pour Juno. A 229 milliards, la valeur en Bourse d'AOL, qui a fusionné l'an dernier avec Time Warner, est ainsi plus de mille fois supérieure à celle de United Online.Ce dernier distribuera ses services gratuits sous la marque NetZero et ses services payants sous la marque Juno. Une stratégie double qui traduit la volonté des deux alliés de réduire leur dépendance vis-à-vis du marché publicitaire, devenu pour le moins versatile. Les deux fournisseurs d'accès avaient déjà lancé, séparément, des offres payantes permettant l'accès à des services "premium". Au premier trimestre de l'année, le chiffre d'affaires cumulé de Juno et NetZero a atteint 41,5 millions de dollars, dont 60% proviennent de services facturés aux utilisateurs, soulignent-ils dans un communiqué commun. "L'importante base de clientèle utilisant actuellement les services d'accès Internet gratuit de chacune des sociétés représente un gisement potentiel important dans la perspective de la migration future vers des services haut-de-gamme payants, à un coût d'acquisition peu élevé", expliquent les deux sociétés.latribune.f
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