Kalisto s'envole dans l'espoir d'un accord de recapitalisation

La spéculation a repris de plus belle, lundi, sur l'avenir du développeur de jeux vidéo Kalisto Entertainment. La société, qui est proche de la cessation de paiement depuis un exercice 2000 catastrophique clôturé sur une perte nette de 25 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 2,86 millions d'euros, a en effet indiqué lundi qu'elle annoncerait mercredi des accords "concernant l'activité et le refinancement de la société".Cette information a été saluée par une envolée de 29,59% à 2,54 euros de l'action Kalisto Entertainment, avant que celle-ci ne finisse la séance réservée à la hausse. Les volumes se sont également très fortement accélérés en fin de séance, avec environ 175.000 titres au cours de la dernière heure de cotation. Depuis le début de l'année, le titre, qui est coté au Nouveau marché, accuse toujours une chute de plus de 80%.Kalisto avait indiqué au cours d'une conférence téléphonique, le 18 avril dernier, que les négociations menées en vue de sa recapitalisation étaient "en bonne voie". Son PDG Nicolas Gaume espérait alors accueillir rapidement des partenaires minoritaires - financiers ou industriels - au sein du capital, afin de permettre à sa société de reconstituer des fonds propres négatifs de 8,4 millions d'euros à la fin 2000. Il avait par contre déclaré avoir placé "l'option de vente" de la société "en bas de liste" car les groupes intéressés n'étaient "pas prêts à faire un effort de valorisation pour les actionnaires qui soit satisfaisant". Cette posture a été confirmée le 14 mai dernier à l'occasion de la présentation des comptes annuels définitifs. Dans son communiqué, Kalisto avait alors indiqué avoir écarté l'option de vente.Pour assurer sa pérennité, le développeur a déjà adopté un train mesures visant à réduire ses charges opérationnelles. Une trentaine de personnes devraient quitter la société d'ici la fin du mois de juin et les bureaux de Shanghaï, Londres et Tokyo vont être fermés, ce qui se traduira par une baisse d'environ 10% des coûts de fonctionnement. latribune.f
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