Remy Cointreau confirme ses objectifs de bénéfices

Après avoir connu un léger tassement de sa croissance organique au cours du troisième trimestre, Rémy Cointreau a bien fini l'exercice 2000/2001 (avril 2000/mars 2001). Sur l'année, le chiffre d'affaires du groupe s'est établi à 983,4 millions d'euros, en hausse de 8,1% par rapport aux données pro forma de l'exercice précédent. A périmètre comparable, les ventes ont progressé de 7,8%, ce qui marque une légère accélération par rapport au taux de croissance organique des neuf premiers mois de l'exercice (7,4%).L'activité a surtout été tirée par les ventes de cognac et de spiritueux. Le chiffre d'affaires de ces deux branches a progressé respectivement de 21,6% à 375,4 millions d'euros et de 24,6% à 66,7 millions d'euros (hors Bols). Les liqueurs ont de leur côté affiché une hausse de 12,2% de leur chiffre d'affaires. A cause d'un effet de base défavorable - les ventes avaient été dopées par le passage à l'an 2000 au cours de l'exercice précédent -, le chiffre d'affaires de la branche champagnes et vins a par contre reculé de 23,4% à 148,3 millions d'euros, une baisse "dans les mêmes proportions que celle de la profession", selon Remy Cointreau."L'évolution de l'ensemble de l'activité est tout à fait en ligne avec les estimations du groupe", indique la société dans son communiqué de presse. "Dans ce contexte, Rémy Cointreau confirme un résultat net par action en hausse de plus de 40%, légèrement supérieur à 2 euros", ajoute t-elle.Au premier semestre de l'exercice, Rémy Cointreau avait enregistré une progression de près de 10% de son chiffre d'affaires à 418,6 millions d'euros pour un résultat d'exploitation en hausse de 52,1% à 82,6 millions d'euros. Le groupe avait donc nettement amélioré sa rentabilité, la marge opérationnelle passant de 14,2% au premier semestre 1999 à 19,7% au 30 septembre 2000.A la Bourse de Paris, jeudi midi, le titre Remy Cointreau recule de 2,15% à 34,1 euros, effaçant ses gains de la veille (+2,5%). Depuis le début de l'année, la valeur accuse un repli de près d'un quart qui contraste avec l'envolée de 80% connue en 2000.latribune.f
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