Pour la deuxième fois depuis la publication des résultats annuels, le PDG d'Alcatel Serge Tchuruk est aujourd'hui obligé d'ajuster les perspectives de son groupe pour 2001. Dans un entretien aux Echos, il se refuse à confirmer sa prévision de chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'année, à savoir une croissance de 20 à 25% des ventes hors terminaux mobiles. "Le ralentissement est incontestable mais il est très difficile aujourd'hui de faire une prévision globale car nous manquons totalement de visibilité, explique Serge Tchuruk. [...] Nous donnerons des prévisions plus précises lors de la publication de nos résultats trimestriels le 26 avril", ajoute-t-il, tout en prévoyant sur le long terme "une croissance annuelle de 15 à 20%".Déjà, au début du mois de mars, Serge Tchuruk avait légèrement revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le premier trimestre 2001. Il avait alors avancé un objectif de hausse de 20% de ses ventes, contre 25% initialement prévus. Il avait également exclu de ses prévisions annuelles l'activité des terminaux mobiles, dont les ventes sont très déprimées en ce début d'année.En matière de rentabilité, "nous continuons d'avoir pour objectif de faire croître notre résultat d'exploitation nettement plus vite que nos ventes cette année, grâce notamment à un programme de réduction de nos coûts", explique Serge Tchuruk en chiffrant ses réductions à "plusieurs centaines de millions d'euros en année pleine". Auparavant, le groupe tablait sur une hausse de son résultat d'exploitation deux fois plus rapide que ses ventes.A la Bourse de Paris, la prudence d'Alcatel sur ses perspectives n'empêche pas le titre de poursuivre son rebond. Lundi, la valeur a grimpé de 4,48% à 42,21 euros après s'être envolée de 9,19% vendredi. L'équipementier télécoms n'en affiche pas moins la troisième plus mauvaise performance du CAC 40 depuis le début de l'année avec un plongeon de près d'un tiers.latribune.fr, avec Reute

latribune.fr

20 Oct 2008, 6:42

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