Coup d'envoi des échanges sur virt-x

C'est le baptème du feu pour virt-x, la Bourse pan-européenne créée par SWX Swiss Exchange, l'opérateur de la Bourse de Zurich, et le britannique Tradepoint Financial Networks. Depuis 9h ce matin, les échanges ont débuté sur les 229 valeurs britanniques et suisses cotées sur cette place qui se présente comme une alternative aux marchés boursiers nationaux.Dès à présent, les plus grosses capitalisations suisses, réunies au sein de l'indice SMI, ne peuvent plus être échangées que par le biais de virt-x. Acheter une action Credit Suisse, Nestlé, Roche ou SAirGroup imposera le passage par un "broker" membre de la nouvelle Bourse électronique. Dès le 2 juillet, il sera possible aux membres de passer des ordres sur les valeurs des indices Dow Jones EuroStoxx 50 et Stoxx 50. A compter du 9 juillet, enfin, le nombre des entreprises cotées sur virt-x dépassera les 600, représentant environ 80% de la capitalisation de l'ensemble des Bourses européennes.Lundi matin, les échanges semblent se passer dans de bonnes conditions sur ce marché alternatif. L'indice SMI, qui est désormais calculé par virt-x, accuse un léger recul de 0,36% à 7.135,5 points peu après 10h. Logiquement, ce sont les valeurs suisses qui sont les plus travaillées. L'entreprise pharmaceutique Novartis se place en tête des plus forts volumes avec plus de 500.000 titres échangés. Suivent le Crédit Suisse First Boston, Nestlé et Julius Baer.A la Bourse de Londres, ces débuts encourageants permettent à l'action virt-x de faire un nouveau bond en avant. Le titre gagne 10,83% à 87 pence après une heure de cotation, ce qui porte à 46% son gain au cours des trois dernières séances. Il a même touché un nouveau record historique en début de journée à 90,5 pence.Virt-x est le résultat d'un accord passé entre Tradepoint, une plate-forme électronique européenne, et la Bourse suisse. Le but clairement affiché par la direction de virt-x est de concurrencer les places boursières nationales en permettant aux investisseurs un "trading" véritablement pan-européen, et non plus limité aux seules valeurs domestiques. "Nous considérons les grandes places telles que la Deutsche Börse, Euronext et le London Stock Exchange comme nos principaux concurrents, même si notre objectif de capturer les transactions transfrontalières est un peu différent des marchés que dominent ces Bourses traditionnelles locales", indiquait ce matin Antoinette Hunziker, la présidente de virt-x, dans une interview à La Tribune.Virt-x, dont la Bourse suisse est actionnaire à hauteur de 38,9 %, est constitué de 110 membres, tels que Credit Suisse First Boston, Merrill Lynch ou UBS Warburg. Selon Stefen Wilson, porte-parole de Virt-x, des membres de la Bourse électronique, qu'il ne veut pas nommer, se sont engagés à traiter sur Virt-x suffisamment de titres pour assurer au marché une liquidité attractive pour les investisseurs.latribune.f
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