Finalement, dans le sillage des marché américains, l'indice phare de la Bourse de Paris clôture sur un gain de 1,50% à 5133,56 points. L'annonce d'une baisse surprise des inscriptions au chômage aux Etats-Unis a donné la tendance à Wall Street, où le Dow Jones progresse de 1,5% et le Nasdaq de 2,5% à l'heure où Paris clôture.Pourtant la principale pondération du CAC 40, TotalFinaElf qui pèse plus de 12% de l'indice, termine en repli de 2,34% à 163 euros. La valeur pâtit de la baisse des cours du brut, mais aussi d'arbitrage en faveur du secteur des para-pétroliers en pleine ébullition aujourd'hui.En effet, selon plusieurs rumeurs, Technip pourrait prochainement annoncer le lancement d'une offre publique d'échange sur Isis et d'une offre publique d'achat sur Coflexip. Les trois titres, très entourés en début de séance, ont d'ailleurs été suspendus dans l'attente d'un communiqué. Lors des derniers échanges, Coflexip s'adjugeait 16,27% à 177,90 euros, alors que les rumeurs font état d'un prix proposé de 200 euros par action en cas d'OPA, tandis qu'Isis s'échangeait  à 135,60 (+17,5%). Par contre, l'initiateur de cette opération, Technip, perdait 8,51% à 151,50 euros.Saint-Gobain termine en baisse de 0,31% à 159 euros, après avoir gagné près de 4% en séance. Le président du groupe, Jean-Louis Beffa, a qualifié « d'ambitieux » l'objectif d'une croissance de 10% du chiffre d'affaires et du bénéfice en 2001, même s'il ne l'a pas revu à la baisse. De plus, Saint-Gobain a annoncé hier avoir cédé l'intégralité de sa participation (environ 3,5 millions de titres) dans BNP Paribas, dégageant une plus-value de 160 millions d'euros.Le spécialiste des logiciels de jeux, Infogrames, a annoncé une réorganisation, qui devrait aboutir à la scission du groupe en deux entités. L'une sera spécialisée dans les jeux vidéos « grand public », l'autre dans les jeux destinés à un public plus averti. Cette réorganisation ne sera pas sans conséquence pour les salariés, puisque 60 emplois devraient être supprimés. Le titre a gagné 0,73% à 19,24 euros.JC Decaux, introduit difficilement en début de mois, perd 6,25% à 15,75 euros. Le groupe a annoncé une prise de participation de 33,3% dans l'éditeur italien RCS Rizzoli Correire dela Serra, avec une option lui permettant de monter à 49% dans les trois ans. Crédit Lyonnais Securities Europe recommande par ailleurs de vendre la valeur dont il évalue l'objectif de cours à 11 euros.Léon de Bruxelles reste suspendu dans l'attente d'un communiqué.Et enfin, Belvédère a demandé en cours de séance la suspension de son titre, sur un dernier cours de 27,05 euros, en hausse de 11,78%. La cotation reprendra demain après la publication d'un communiqué.Nicolas BatteuxCopyright Invest

latribune.fr

20 Oct 2008, 7:26

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