Un troisième trimestre dans la continuité pour L'Oréal

S'il est un groupe qui, publication après publication, ne crée pas de surprise, c'est bien L'Oréal. Le leader mondial des cosmétiques vient en effet de publier un chiffre d'affaires sur neuf mois qui fait ressortir la même croissance organique que sur le premier semestre (voir ci-contre). A 10,8 milliards d'euros, les ventes ont progressé de 8,6% en données comparables.On notera également que, comme les mois précédents, la dermatologie affiche le taux de croissance organique le plus soutenu, avec +17,2% à 224 millions d'euros. Néanmoins, ce sont toujours les cosmétiques qui apportent la plus forte contribution au groupe avec des ventes de 10,6 milliards d'euros (+8,4%).Il n'y a donc guère de changement par rapport aux chiffres délivrés au terme des six premiers mois. La seule différence notable provient des effets de changes. Alors que leur impact était négatif de 2,5% au premier semestre, le groupe avait prévenu que "les perturbations monétaires devraient se poursuivre". Il ne s'était pas trompé puisque sur neuf mois, cet impact est devenu négatif de 3,7%. Ce qui laisse apprécier l'ampleur de la dégradation subie au seul troisième trimestre.C'est d'ailleurs ce qui peut expliquer que le chiffre d'affaires soit inférieur d'une centaine de millions à ce qu'attendaient les analystes sondés par Reuters. Car pour ce qui est de la variation de périmètre, l'impact est passé de -0,5 à -0,4%.Mais L'Oréal ne veut pas s'arrêter sur ces éléments globaux, et préfère insister sur la croissance interne. C'est d'ailleurs dans ces termes qu'il avait délivré et qu'il confirme aujourd'hui ses prévisions, soit "la poursuite d'une croissance forte à données comparables". Rappelons aussi qu'au cours de l'été, Lindsay Owen-Jones, le PDG de L'Oréal, a déclaré qu'il visait une croissance à deux chiffres des résultats. Et ce pour la dix-huitième année d'affilée (voir ci-contre).En Bourse, après avoir passé une bonne partie de la journée dans le rouge, l'action termine sur un gain de 2,45% à 75,35 euros. Elle reste l'un des titres du CAC 40 les moins maltraités sur l'année avec un repli limité à 6,86%.
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