AGF contient le repli de son chiffre d'affaires

La période n'est guère favorable aux groupes d'assurances, mais AGF est parvenu à résister honorablement sur neuf mois. "Les activités du groupe confirment leur bonne orientation constatée lors des deux premiers trimestres dans un contexte de marchés financiers qui demeure difficile", se félicite d'ailleurs l'assureur dans son communiqué. De fait, après le recul de 2% constaté au premier semestre, le chiffre d'affaires limite sa baisse à 1,4% sur neuf mois.Néanmoins, ce chiffre reste la synthèse de performances contrastées. En premier lieu, si les chiffres sont meilleurs en données publiées, cela n'est pas le cas à périmètre et taux de change constants. La hausse des revenus n'est plus que de 4%, contre 4,9% trois mois plus tôt.Par ailleurs, tous les pôles n'ont pas connu le même parcours. L'assurance a rencontré plus de difficultés qu'au premier semestre. S'il a constaté une "bonne tenue des activités d'assurance vie collective et santé", AGF note une "contraction des activités d'assurance vie individuelle affectées par la dégradation des marchés". Dès lors, le recul du chiffre d'affaires de la branche "assurance" s'est accentué, de 0,5 à 0,7%. Même tendance à données comparables: la hausse n'est plus que de 5% contre 6,3% au premier semestre. A l'inverse, et bien que toujours en repli, les activités bancaires et financières ont opéré un redressement. En chute de 15,4% sur six mois, leur chiffre d'affaires ne recule plus que de 1,3%. A données constante, la contraction se limite à 5,2% au lieu de 7,4%. "La baisse des taux d'intérêts continue de peser sur les commissions de financement en affacturage", note le groupe, qui en revanche fait part d'une collecte positive dans la gestion.Enfin, la dégringolade de 76% des revenus des "autres activités" n'est pas vraiment signicative. Car l'an passé, ce pôle intégrait les prestations de gestion d'actifs, aujourd'hui transférées dans les activités bancaires.En Bourse, le titre n'a pas échappé à la déroute du secteur depuis le début de l'année. Après une chute de 8,5% jeudi, suite à l'avertissement lancé par Aegon, le titre perd de nouveau 3,88% à la clôture de vendredi, à 32,20 euros.
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