Valtech porte ses gains à 410% en deux mois

Valtech est sans conteste la valeur de l'automne 2002 sur le SRD. L'action, qui ce lundi avance de 26,55% à 1,43 euro, s'est en effet véritablement envolée depuis la fin septembre. Le plus bas historique de 0,28 euro, touché le 24 septembre, est désormais loin et la valeur du titre a depuis été multipliée par 5,1.Plusieurs éléments permettent d'expliquer ce décollage. Tout d'abord, et d'une manière générale, Valtech bénéficie du retour des investisseurs sur les valeurs technologiques. Depuis la fin septembre, le Nasdaq a repris 23% et, plus près du Français, l'IT CAC et l'indice parisien des technologies de l'information ont respectivement gagné 60 et 70%.Dans le cas de Valtech, le mouvement est en outre amplifié par la capitalisation limitée qui entretient une forte volatilité. La capitalisation est aujourd'hui revenue à quelque 100 millions d'euros mais, au plus bas de septembre, elle était tombé aux alentours de 20 millions d'euros. Or, les gérants de valeurs du Nouveau marché estiment qu'ils ne peuvent opérer des mouvements sur des valeurs sans en influencer le cours que pour des capitalisations supérieures à 100 millions d'euros.Enfin, en ce qui concerne plus particulièrement les hausses de ces derniers jours, l'action est portée par le discours qu'a tenu le groupe lors de son assemblée générale de vendredi. Car si les chiffres du troisième trimestre publiés en novembre (baisse des ventes et résultats dans le rouge) avaient déçu le marché, la direction se veut plus optimiste pour la fin de l'année.Le groupe a notamment indiqué que son chiffre d'affaires du quatrième trimestre se situerait dans la partie haute de la fourchette de prévisions (23-24 millions d'euros) annoncée en novembre. De quoi "permettre le retour du groupe à la profitabilité." Rappelons que le mois dernier, Valtech a prévu de délivrer un Ebitda (résultat avant intérêts, taxes et amortissements) positif au quatrième trimestre (entre 200.000 et 700.000 euros) et un cash-flow de 2 millions d'euros sur les six prochains mois.Bien que le manque de visibilité mis en cause ces derniers mois ne soit pas entièrement levé, les analystes visent eux aussi une amélioration des résultats. Selon le consensus Ibes, la perte par action passerait à 0,10 euro en 2002, contre 0,13 euro en 2001. Et le groupe devrait être très légèrement bénéficiaire en 2003, avec un BPA de 0,03 euro. Une tendance qui ne suffit toutefois pas à provoquer des changements de recommandations, lesquelles restent majoritairement négatives.
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