JCDecaux ne voit pas encore de reprise

Ce sont des chiffres sans surprise que le groupe de mobilier urbain JCDecaux a délivré à l'issue du troisième trimestre. Sur neuf mois, les revenus ont progressé de 1,9% à 1,14 milliard d'euros. Un chiffre qui a en grande partie tiré profit de l'élargissement du périmètre puisqu'à données constantes, l'activité est en repli de 0,7%.Ces chiffres marquent un changement de tendance par rapport au premier semestre. Car si la croissance globale a ralenti (elle était de 3,3% sur les six premiers mois), le recul des à périmètre et taux de change constants a été limité (il était de 0,9% au premier semestre).Le troisième trimestre, malgré le repli du chiffre d'affaires de 0,9% à 357,3 millions d'euros, ne constitue donc pas une réelle déception. Le groupe a notamment bénéficié de la bonne résistance de son activité "mobilier urbain", dont les ventes ont progressé de 2,8% (4,3% à données comparables) à 182,7 millions d'euros. L'affichage s'est lui aussi distingué avec un chiffre d'affaires en hausse de 5,7% (3,5% en comparable) à 104,6 millions. Outre des effets de périmètre, le groupe explique qu'il surperforme le marché au Royaume-Uni, en Europe centrale et en Italie. Le "transport" (affichages dans les aéroports, gares, etc) a en revanche souffert : en raison de conditions toujours difficiles aux Etats-Unis, les revenus de la branche ont diminué de 16,5% à 70 millions d'euros.Dans l'ensemble, JCDecaux se félicite de sa bonne résistance à un environnement peu favorable. De quoi maintenir ses objectifs annuels. Comme lors de ses résultats semestriels, le groupe viser un chiffre d'affaires du second semestre comparable à celui du premier et attend toujours une légère croissance de son Ebitda (proche de l'EBE) en 2002.Néanmoins, la société met en garde contre tout excès d'optimisme. "Les conditions de marché resteront tendues au début de l'année 2003 et il est difficile d'anticiper quand nous verrons une réelle reprise du marché publicitaire", prévient-il dans son communiqué.Suite à ces perspectives peu réjouissantes, l'action s'enfonce de 9,87% à 10,50 euros en fin d'après-midi. Malgré cela, elle contient ses pertes annuelles à environ 16%. Une performance bien supérieure à celle du marché, dans un environnement qui pourtant ne favorise pas les groupes dépendant du marché publicitaire.
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