Echec des négociations avec les médecins

Les négociations ouvertes entre la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) et les syndicats de médecins généralistes ont tourné court. A la mi-journée, la réunion s'est achevée sur un constat de désaccord. La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) et sa branche généraliste, l'Unof (premier syndicat des généralistes), ont indiqué que la négociation était achevée pour elles, alors que MG France (second syndicat de généralistes) a annoncé vouloir se rendre à un nouveau rendez-vous fixé mardi par les caisses d'assurance-maladie.A l'issue des discussions d'aujourd'hui, le président de la CNAM a déploré s'être heurté à "un diktat" et à "un préalable excessif" de la part de la CSMF. Jean-Marie Spaeth a indiqué que la CNAM avait proposé "un contrat de progrès pour faire de la médecine générale une spécialité à part entière", qui représente "en masse financière 4 milliards de francs (600 millions d'euros) sur 3 ans". Cette proposition a été rejetée, souligne Jean-Marie Spaeth, et " nous nous sommes heurtés à un diktat de la CSMF: ou vous nous donnez tout de suite 8 milliards de francs (1,2 milliard d'euros) ou nous refusons de négocier". Ce chiffre d'1,2 milliard d'euros correspondrait à une revalorisation immédiate de la consultation à 20 euros (contre 17,53 euros aujourd'hui) et de la visite à domicile à 30 euros (contre 20,58 euros à l'heure actuelle). Pour Jean-Marie Spaeth, "la question est de savoir si la population est prête à accepter une hausse de cotisations à la hauteur de la demande de la CSMF". De son côté, la CSMF et l'Unof ont dénoncé la rigidité de la CNAM et en appellent à une intervention du Premier ministre pour "satisfaire les revendications des médecins". latribune.f
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