En janvier déjà, le marché français de l'automobile montrait quelques signes d'essouflement, la progression des ventes de voitures neuves restant limitée à 0,6%. Le mouvement s'est accentué en février puisque selon le schiffres publiés à la mi-journée par le Comité des Constructeurs Français d'Automobiles (CCFA), les ventes de voitures particulières neuves ont reculé de 2,4% à 173.121 unités par rapport à la même période de 2001. Sur les deux premiers mois de l'année, les immatriculations françaises accusent un tassement de 0,9% L'affaiblissement constaté en février vient essentiellement des marques étrangères, globalement en baisse de 8,5% sous la conduite de GM Europe et de Fiat qui chutent respectivement de 22,3% et 25,4%. A l'inverse, les immatriculations du groupe PSA Peugeot Citroën , avec un total de 59.921 voitures, ont très légèrement progressé (+0,1% dont +7,7% pour Peugeot et -11,1% pour Citroën). Celles de Renault ont augmenté de 3,3% à 49.598 unités. Les marques françaises ont ainsi consolidé leurs positions sur leur marché national qu'elles occupent désormais à 63,3% contre 60,8% un an plus tôt. Le groupe PSA Peugeot-Citroën, en hausse de 3,1%, maintient son leadership avec une part de marché de 34,1%, devant Renault (27,5%) dont les ventes ont progressé de 1,5% à 100.321 unités.Parmi les constructeurs étrangers, il faut cependant distinguer entre les "généralistes" et les spécialistes. Ces derniers ont bien tiré leur épingle du jeu, avec une hausse des immatriculations de 19,1% pour BMW et un bond de 34,0% pour DaimlerChrysler.A la Bourse de Paris, le titre Renault s'apprécie de plus de 2% à la mi-journée. Au même moment, l'action PSA Peugeot gagne 0,70%.latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 5:56

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