Coup d'arrêt pour le marché automobile français en mai. En recul de 8,6% par rapport à mai 2001, le nombre d'immatriculations de voitures particulières neuves s'est établi le mois dernier à 186.380 unités. Selon le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), la baisse n'est cependant que de 3,7% à nombre de jours ouvrables égaux. Malgré un bon mois d'avril, ce mauvais chiffre confirme la tendance à une certaine contraction du marché sur les cinq premiers mois de l'année, puisque le nombre d'immatriculations de janvier à mai 2002 a baissé de 2,7% par rapport à la même période de 2001. En nombre de jours ouvrables équivalents, la baisse est de 1,7%.Jusqu'ici les constructeurs français résistaient le mieux à cette contraction du marché. Cette tendance s'est inversée en mai. Les immatriculations de PSA sont en fort recul de 13,9%, surtout en raison de la chute des ventes de Peugeot (-19,6%). Du coup, la part de marché du groupe de Sochaux n'est plus que de 30,5%, en recul de 1,9 point par rapport à mai 2001. Il conserve pourtant sa première place dans le palmarès puisque Renault a subi une baisse de ses immatriculations de voitures neuves de 4,7% sur un an. Sa part de marché s'est néanmoins accrue de 1,2 point, mais elle reste en deçà de celle de son concurrent français, à 28,4%. Mauvais mois, donc, pour les marques françaises qui voient, pour la première fois depuis juillet 2001, passer leur part de marché sous les 60%, à 58,9%. Du côté des constructeurs étrangers, seuls BMW, DaimlerChrysler et les marques japonaises ont vu leurs ventes progresser, respectivement de 17,6%, 6,2% et 5,1%. Toutes les autres marques ont dû accuser un recul de leurs immatriculations françaises. Comme d'habitude, c'est Fiat et Rover qui reculent le plus fortement (-21,3% et -14,1% sur un an). Mais les grands groupes allemands et américains restent également en recul sensible dans l'Hexagone. Le groupe Volkswagen a ainsi vendu 10,2% de voitures neuves de moins qu'en mai 2001, tandis que les baisses de General Motors et de Ford sont de 6,2% et 13,9%. Ce résultat peut surprendre, à un moment où la consommation d'automobiles est en progression en France. La différence s'explique en grande partie par le choix des Français d'acheter des véhicules d'occasion.
Recul sensible en mai des immatriculations françaises
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