Pas de coup de pouce pour le SMIC le 1er juillet

Le débat sur le SMIC avait été le dernier du "marathon électoral" français. Durant les dernières semaines, le PS avait accusé le gouvernement de privilégier une baisse d'impôt sur le revenu profitant "aux plus aisés" à un relèvement du SMIC favorisant "les plus démunis". Cet après-midi, après avoir reçu le président du Medef Ernest-Antoine Seillière à Matignon, Jean-Pierre Raffarin a exclu tout "coup de pouce" au SMIC au 1er juillet. Le Premier ministre a indiqué que "la priorité du gouvernement" était "l'harmonisation des différents niveaux de SMIC" issus de la loi sur les 35 heures. On se dirige donc vers une réévaluation "légale" du salaire minimum, c'est-à-dire une hausse globale de 2,4% au 1er juillet. "Je crois que nous serons dans une perspective d'une augmentation légale du SMIC et nous verrons ensuite avec l'ensemble des partenaires sociaux, sur l'ensemble des dossiers sociaux comment, par le dialogue social, on va résoudre tous les problèmes qui sont posés", a expliqué Jean-Pierre Raffarin. Cette décision était attendue, même si le ministre des Affaires sociales, François Fillon, a assuré que la décision gouvernementale serait prise après avoir entendu l'ensemble des partenaires sociaux. La politique économique du gouvernement ne devrait pas, en effet, être centrée sur un soutien à la consommation, mais plutôt sur une stimulation des l'investissement et sur une amélioration de la compétitivité des entreprises françaises. Le Premier ministre a ainsi affirmé que sa priorité était actuellement "la baisse des charges".
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