Les ventes d'Intel meilleures que prévu en fin d'année

Même s'il était largement attendu, l'accès d'optimisme d'Intel a quand même de quoi satisfaire acteurs et observateurs des marchés informatiques. Le premier producteur mondial de microprocesseurs a en effet relevé sa prévision de ventes pour les trois derniers mois de 2002, laissant entendre que la reprise du marché, plus que timide jusqu'à présent, commence à s'affirmer.Le directeur financier du groupe, Andy Bryant, l'a lui-même reconnu lors d'une conférence téléphonique : la hausse des ventes observée ces dernières semaines n'a rien de véritablement exceptionnel. Simplement, Intel n'osait plus trop y croire. Mais désormais, le groupe reprend confiance et table sur un chiffre d'affaires trimestriel situé entre 6,8 et 7 milliards de dollars, au lieu des 6,5 à 6,9 milliards évoqués il y a deux mois. Si cette nouvelle prévision se vérifie, les ventes d'Intel seront donc supérieures aux estimations actuelles de Wall Street, dont la moyenne s'établit à 6,74 milliards. C'est la division Architecture du groupe, celle qui produit les puces pour PC et serveurs, qui affiche les meilleures performances, notamment grâce à la bonne santé du marché asiatique, tandis que les activités liées aux télécommunications, comme les mémoires flash pour téléphones portables, se comportent conformément aux attentes initiales.Autre élément positif : la marge brute d'Intel sur le trimestre, un indicateur très surveillé par les investisseurs, devrait se situer dans le haut de la fourchette évoquée jusqu'à présent, donc légèrement au dessus de 49%. En revanche, Intel devrait enregistrer une perte exceptionnelle liée à ses participations d'environ 90 millions de dollars, au lieu des 50 millions estimés. Une dégradation dont l'impact sur le résultat global sera peu sensible : au troisième trimestre, le résultat net du groupe a atteint 686 millions de dollars.En début de séance à Wall Street, l'action Intel cédait 2,43% à 18,50 dollars, le relèvement des prévisions ne suffisant pas à protéger le titre de la baisse générale du marché à la suite de la publication des chiffres du chômage aux Etats-Unis pour novembre. L'action a en outre regagné près de 60% depuis ses plus bas d'octobre. Et si CSFB et Lehman Brothers viennent de relever leurs prévisions de résultats, Merrill Lynch reste prudent, recommandant toujours la vente du titre, qu'il juge bien valorisé.
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