A l'occasion de l'annonce d'un nouveau contrat décroché au Turkménistan, le groupe d'ingénierie pétrolière Technip-Coflexip fait le point sur ses perspectives pour l'année en cours. Or celles-ci se révèlent mitigées au regard du tassement des prises de commandes observé par le groupe depuis la fin de l'année dernière. Le nouvel ensemble, issu de la fusion en octobre dernier de Technip et Coflexip, souligne en effet qu'au dernier trimestre 2001 l'attribution des contrats s'est effectuée à un rythme plus lent que prévu. Technip-Coflexip évoque le retard pris par certains appels d'offres dans l'offshore auxquels il avait répondu ainsi que le décalage d'entrée en vigueur de contrats d'une valeur globale d'un milliard d'euros dans l'onshore. Si ces derniers doivent débuter "dans les mois qui viennent", assure Technip-Coflexip, ils ne peuvent pas encore être intégrés au carnet de commandes et ne génèrent pas de revenus pour l'instant.Une situation que le groupe attribue au "climat d'incertitude créé au cours du quatrième trimestre 2001 par les événements du 11 septembre et l'instabilité de la conjoncture internationale et pétrolière". Cet attentisme de la demande ne devrait pas avoir d'impact sur les résultats 2001. Par contre, Technip-Coflexip reconnaît que son activité sera modérée en 2002, et prévoit un chiffre d'affaires annuel d'environ 5 milliards d'euros pour une marge opérationnelle avant amortissements (ratio Ebitda sur chiffre d'affaires) comprise entre 10 et 12%. Des prévisions déjà prises en compte par les analystes, qui anticipent en moyenne un Ebitda d'environ 557 millions d'euros pour 2002, soit une marge opérationnelle d'environ 11%.Le titre Technip-Coflexip a terminé la journée en ligne avec son indice de référence. Après avoir chuté de plus de 3% dans la matinée, il a finalement gagné 1,01% à 139,90 euros, tandis que le SBF 120 a progressé de 0,95%.latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 3:33

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