En proie au ralentissement de la demande, Nokia s'apprête à procéder à de nouvelles réductions des coûts dans sa division équipements de réseaux. Le groupe finlandais va supprimer 300 nouveaux postes, soit 1,57% de l'effectif actuel de Nokia Networks, qui emploie environ 19.000 personnes. La mesure concernera principalement la Finlande. Ce n'est pas la première du genre. Depuis l'année 2000 où l'effectif total a dépassé les 23.000 salariés, le groupe a déjà supprimé 4.600 emplois.La semaine dernière, le Finlandais revoyait ses prévisions de vente à la baisse en raison des perspectives moroses dans les réseaux. Le chiffre d'affaires trimestriel de Nokia Networks, qui pèse pour un tiers dans les revenus totaux du groupe, devrait être en retrait de 5% sur un an. En effet, les investissements des opérateurs GSM, déjà en berne, seront encore moins importants que prévu. Et le principal relais de croissance sur lequel compte l'équipementier, la norme WCDMA, générera ses premières ventes, de l'ordre de 500 millions d'euros sur le trimestre en cours, à condition que "les objectifs technologiques fixés soient atteints avant la fin du trimestre", concédait encore le groupe la semaine dernière. Du coup, la marge d'exploitation de la branche Networks ne dépassera pas 5% ce trimestre.Nokia n'est pas le seul à souffrir de la faiblesse du marché des réseaux. Plus touché que lui, le numéro 1 mondial du marché, Ericsson, devrait enregistrer des ventes en baisse de 25% cette année à 178 milliards de couronnes suédoises. Les marchés sont de plus en plus difficiles à trouver dans la mesure où, sur le marché des réseaux pour infrastructures mobiles, les opérateurs ont cessé d'investir dans le GSM tandis qu'ils n'ont pas vraiment commencé dans l'UMTS. A Helsinki, le titre Nokia grimpe de 0,36% en fin de séance à 13,77 euros.

latribune.fr

20 Oct 2008, 3:21

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