Le sort des salariés d'HP-Compaq France, le groupe informatique officiellement fusionné en mai dernier est maintenant scellé. En application de l'accord de principe passé en juillet dernier entre direction et syndicats (lire ci-contre), le nouveau géant de l'informatique supprimera en France 1.206 postes, soit 200 de moins que les prévisions faites il y a deux mois. Le plan de restructuration concerne donc 20% des quelque 6.000 salariés du groupe (4.500 chez HP et 1.500 chez Compaq). En outre, 174 postes supplémentaires seront transférés de Sophia-Antipolis vers Grenoble. En termes de répartition géographique, 609 postes seront supprimés sur le site de Grenoble. Le site d'Annecy sera entièrement liquidé. Dans cette zone, 32 personnes perdront leur emploi tandis que les 145 autres seront déménagées vers Grenoble. En région parisienne et dans les agences commerciales, 478 postes sont amenés à disparaître. Les sites de l'Isme d'Abeau (Isère) et de Nice sont également concernés par le plan social. Selon Sylvain Boursier, représentant syndical de la CGT de Grenoble, cette restructuration revient à réduire le nombre de salariés du service commercial de 17% (427 postes), la partie industrielle de 21% (622 personnes) et les services centraux de 23% (157 postes)."Le marché de l'industrie informatique reste particulièrement difficile et incertain en France, ce qui nous contraint à adopter une approche très prudente pour améliorer notre compétitivité", s'est justifié Patrick Starck, le président du nouvel HP France dans un communiqué.En juillet, le groupe avait annoncé des mesures massives de restucturation. A l'époque il tablait sur 1.400 suppressions de postes en France. Dans le monde, HP-Compaq prévoyait une réduction de 12,8% de ses effectifs, soit 5.900 des 46.000 salariés du groupe fusionné.

latribune.fr

20 Oct 2008, 3:22

Partager :