La Suède n'autorise pas Orange à reporter le lancement de l'UMTS

Coup dur pour Orange. La branche suédoise de l'opérateur mobile français s'est vu refuser le délai qu'elle avait demandé aux autorités de la concurrence suédoise pour lancer l'UMTS. En août dernier, Orange Sverige avait requis l'autorisation de lancer ses services de nouvelles génération en 2006 au lieu de 2003. L'opérateur s'était justifié en affirmant que, outre les problèmes techniques, l'arrivée tardive de l'opérateur historique Télia sur le marché avait changé le paysage concurrentiel.Orange Sverige avait également demandé la permission de ne servir que 8,3 millions d'habitants contre 8,86 millions comme initialement prévu. Cela aurait évité à l'opérateur des dépenses d'infrastructures importantes pour couvrir les régions à faible densité.Orange a été le premier des 4 détenteurs de licence UMTS à demander un report. Selon l'opérateur mobile, l'entrée tardive de Télia sur le marché rend caduc l'accord avec l'autorité des télécoms, PTS. En effet, l'opérateur historique suédois avait raté le premier tour, sa demande de licence ayant été refusée à la surprise générale. Plus tard, l'opérateur s'est finalement rattrapé en s'alliant à un des quatre détenteurs du précieux sésame, Tele2.Les autres opérateurs n'ont pas encore fait de demande de report sauf Vodafone. Après que le Français a fait le premier pas, la branche suédoise de l'opérateur britannique a finalement fait une demande de sursis de deux ans à PTS. "Il est impossible d'atteindre notre objectif à la fin 2003. La fin 2005 est un objectif plus réaliste", a résumé Jon Risfeldt, PDG de Vodafone Sverige. PTS ne s'est pas encore prononcé. Pour Nils Gunnar Billinger, son directeur général, il "s'agit à peu près du même type de revendication transmis par Orange. Nous allons maintenant l'examiner". Pour l'instant, les opérateurs sont censés pouvoir proposer les nouveaux services d'ici fin 2003. Orange et Vodafone doivent équiper les zones de Stockholm, Göteborg, Malmö et Karlskrona (30% de la population). Le reste du pays sera desservi par H3iG, via une co-entreprise, composée d'Hutchinson et d'un investisseur local, Investor.
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