Le PDG de Fiat juge acquis un rachat de Fiat Auto par GM

Par latribune.fr  |   |  233  mots
En pleine crise après l'annonce de la mise au chômage technique d'un quart de ses effectifs, Fiat Auto ne peut espérer trouver une issue que dans la vente à General Motors. C'est en substance le message qu'entend faire passer le patron du groupe automobile italien, Paolo Fresco, dans un entretien publié ce matin par le Wall Street Journal.Les deux parties discutent actuellement de "possibilités infinies", explique Paolo Fresco au quotidien des affaires, sans plus de précision. Selon un porte-parole du groupe, ces possibilités iraient de l'extension des coopérations actuelles à une vente pure et simple. Pour Paolo Fresco, la décision de GM de déprécier la quasi-totalité des 2,4 milliards de dollars investis en 2000 pour acquérir 20% de Fiat Auto constitue un premier pas dans la négociation sur le prix final de l'acquisition du solde du capital. "Nous nous attendons à une valorisation très faible", avoue-t-il. "Je ne pense qu'ils nous accordent une très grande valeur, car cela affaiblirait leur capacité de discussion en me renforçant pour négocier". Le patron italien réfute par ailleurs l'hypothèse d'une fusion entre Fiat Auto et Opel, la filiale allemande de GM. Le rapprochement de deux sociétés aussi mal en point serait très difficile, reconnaît-il. "C'est à l'évidence une alternative logique, mais elle n'est pas au programme en ce moment", assure-t-il.